[JUB] Mary & Max
15:33 Publié par Fred
Par Jub
Quand je suis arrivé dans les locaux de Gaumont, j’ignorais à peu près tout de « Mary & Max ». Après coup, j’ai appris que c’était un de ces films dont « tout le monde parle »,
mais dont personne n’avait jugé pourtant utile de me parler.
« Mary & Max » est un film d’animation.
Et j’imagine que c’est avant tout par cela que « tout le monde » en parle.
Pourtant le prodige que réussit « Mary & Max », c’est de nous faire oublier qu’il s’agit d’un film d’animation.
La technique de réalisation est à la fois secondaire et essentielle.
Rapidement, elle se fait oublier, même si il est évident que ce film n’aurait pas eu le même impact s’il avait été tourné avec de vrais acteurs.
C’est avant tout le film d’une histoire entre deux êtres humains perdus, dans un monde trop confus, et qui en trouve en l’autre l’île qui permet d’avancer.
Max, espèce de Omer Simpson dépressif, et Mary, Mafalda un peu paumée, sont super attachants.
Je n’ai pas quitté la salle sans y laisser quelques larmes d’émotions, saupoudré de mes sourires préférès.
Pas ceux qui revêtent la condescendance de ceux qui savent vivre.
Ceux qui s’habillent de gratitude sincère.
Gratitude pour ce génial Adam Elliot de rappeler comme il est bon d’être humain.
Et comme il est bon de ne pas vouloir/savoir vivre comme tout le monde.
« Mary & Max » ?
Il n’y a pas à réfléchir… Il faut aller le voir… et Vite !
Sortie en salle le 30 Septembre 2009
Quand je suis arrivé dans les locaux de Gaumont, j’ignorais à peu près tout de « Mary & Max ». Après coup, j’ai appris que c’était un de ces films dont « tout le monde parle »,
mais dont personne n’avait jugé pourtant utile de me parler.
« Mary & Max » est un film d’animation.
Et j’imagine que c’est avant tout par cela que « tout le monde » en parle.
Pourtant le prodige que réussit « Mary & Max », c’est de nous faire oublier qu’il s’agit d’un film d’animation.
La technique de réalisation est à la fois secondaire et essentielle.
Rapidement, elle se fait oublier, même si il est évident que ce film n’aurait pas eu le même impact s’il avait été tourné avec de vrais acteurs.
C’est avant tout le film d’une histoire entre deux êtres humains perdus, dans un monde trop confus, et qui en trouve en l’autre l’île qui permet d’avancer.
Max, espèce de Omer Simpson dépressif, et Mary, Mafalda un peu paumée, sont super attachants.
Je n’ai pas quitté la salle sans y laisser quelques larmes d’émotions, saupoudré de mes sourires préférès.
Pas ceux qui revêtent la condescendance de ceux qui savent vivre.
Ceux qui s’habillent de gratitude sincère.
Gratitude pour ce génial Adam Elliot de rappeler comme il est bon d’être humain.
Et comme il est bon de ne pas vouloir/savoir vivre comme tout le monde.
« Mary & Max » ?
Il n’y a pas à réfléchir… Il faut aller le voir… et Vite !
Sortie en salle le 30 Septembre 2009
[ZiKomAgnes] ITV de Clock N' Works
09:53 Publié par Fred
Interview de Clock N’ Works - Finalistes 2009 du tremplin rock Emergenza.
Maxime, 25 ans, chanteur et guitariste.
Kevin, 22, guitariste et chanteur
Jérôme, 26, bassiste
Nicolas, 23, batteur.
- Vous pouvez me résumer un peu les influences ?
Tous : Ouh là !!
Kevin : Tout de 53 à 79
Nico : Moi c’est Van Gélis, et euh Chopin. Un peu tout pour moi, c’est vrai. Et puis les influences majeures c’est les deux loustics guitaristes.
Maxime : Rolling Stones pour moi
Kevin : AC/DC et Les Beatles
Maxime : Oui, les beatles. Sinon j’ai découvert les Pixies y’a pas très longtemps, j’adore. Un très bon groupe.
Kevin : Kings of Leon
Jérôme : Cake, j’adore Cake
Nico : Les Stuck in the Sound. On les adore, on les as vus au Bataclan.
- Et alors, comment ça a commencé pour vous ?
Maxime : On s’est rencontrés tous les deux y’a deux-trois ans. Je me souviens plus des dates.
Kevin : On a eu envie de monter un groupe et doucement ça a fait son chemin. Et quand on a décidé de le faire, on a trouvé Nico.
Maxime : On a commencé à 3.
Kevin : Et ensuite on a eu un bassiste qui est pas resté longtemps, puis Jérôme est arrivé. Puis le truc s’est vraiment formé y’a un an.
Maxime : On a galéré pour avoir un chanteur aussi puis ensuite un autre chanteur. (soupir)
Kevin : Qui en fait a pris la basse et ensuite s’est barré. (rire)
Nico : Maxime ne chantait pas au début.
Kevin : Et donc il a prit le rôle du chanteur.
Maxime : Moi j’étais juste guitariste et comme y’avait personne, ben, j’ai chanté.
Kevin : Et depuis un an ça se passe bien. On a fait le concours Emergenza et on a gagné. On a finit premier de Emergenza France.
Nico : On avait un peu d’appréhension. Mais ce qui est bien c’est qu’on a pu progresser avec les différentes étapes. Ca nous a permit de travailler toute l’année. Y’a 4 étapes pour arriver à la finale nationale. Ca faisait des challenges sur l’année. Et c’est comme ça qu’on a progressé.
Kevin : Et on a pris conscience qu’il fallait donner l’envergure que le groupe devait avoir, et du coup avoir une attitude beaucoup plus pro : beaucoup plus répéter, beaucoup plus se voir, beaucoup plus composer… Et ce qui a amené à un concert comme ce soir qui était plutôt cool.
Maxime : Plutôt cool, ouais
- C’est un sacré show que vous nous avez fait quand même ! Vous avez-baigné dans le rock depuis que vous êtes nés ?
Kevin : Mon même pas.
Maxime : Je suis né dans le caniveau (tous explosent de rire) Ma mère est toxico, mon père est prostitué. (rires)
Jérôme : C’est ça qui est génial, c’est qu’on a tous des influences un peu différentes : Rock, Blues, plus classique ou moi qui suis plus métal. On arrive à fusionner tout ça et à en faire notre truc.
Maxime : Ce qui est bien c’est qu’on vraiment a notre identité. C’est vraiment notre musique à nous, c’est notre son. Et on est vraiment très content de ça. Je sais pas si j’ai le recul nécessaire, mais j’pense que c’est quelque chose qui est assez nouveau, différent, qui sort un peu du lot.
Kevin : J’ai la prétention de penser que c’est quelque chose qui peut se différencier.
Maxime : Je pense qu’on a trouvé la formule magique entre les quatre personnalités.
Nico : Ce qui est clair c’est qu’on a quatre personnalités bien différentes, bien distinctes, qui arrivent à se retrouver.
- Vous avez aussi un bon niveau derrière.
Kevin : Moi ça fait que deux ans.
Nico : On travaille depuis un an. Et vu que ça marche, plus ou moins à chaque fois, on continue et puis là on va essayer d’en faire notre vie. On va essayer de se donner les chance de le faire.
Maxime : On voit les réactions des gens, du coup on répète dans notre coin. Et quand on joue devant un public, on constate qu’ils aiment, qu’ils en veulent encore. Donc on en rajoute encore plus !
Jérôme : Quand les gens sont avec nous, on est à donf. Et puis on est aussi des bêtes de scènes en même temps (tous éclatent de rire).
- Vous avez retourné la salle ce soir. De quelles rock stars vous vous êtes inspiré ? Vous avez maté quels groupes en vidéo ?
Maxime : Mick Jagger
Kevin : Angus Young
Jérôme : Metallica. Le truc, c’est qu’on a nos influences et notre style de zik permet de développer notre style perso. Et l’interaction avec le public fait qu’on se lâche sur scène.
Kevin : Je ne m’exprime jamais mieux que quand je suis avec ma gratte. C’est paradoxal dans un sens, mais je m’exprime jamais mieux que quand j’ai ma gratte et avec des gens
Maxime : Et quand on est réunis tous les quatre.
Tous : Ouais, c’est clair.
Kevin : C’est beau un groupe qui s’aime.
Maxime : Y’a une fusion entre nous quatre
Jérôme et Kévin : ça donne une super mayonnaise.
Et le nom du groupe, Clock N’ Work, a un quelconque rapport avec Clockwork Orange [titre original d’Orange Mécanique, film de Stanley Kubrick]
Nico : C’est ça principalement.
Maxime : J’adore faire flipper.
Kevin : Le mot d’ordre c’est décadence.
Nico : C’est pas du fabriqué. On a jamais travaillé ce côté-là.
Kevin : Oui c’est naturel chez Maxime
Nico : Il m’a toujours dit, moi mon but dans la vie c’est de montrer mon côté noir sur scène.
Kevin : D’un côté on est très cool, très sympa, très gentil machin, mais une fois qu’on est sur scène … (pause pour effet puis voix machiavélique) Rien ne nous arrête.
Nico : Cette interview est super prétentieuse, je sais pas si vous vous rendez compte.
Maxime : Attend, on sort de scène. Ca s’est bien passé, on avait des défi important à relever, on les a relevés… et puis on est un peu bourrés !
- Et au festival Taubertal Open Air en Allemagne ça s’est passé comment ? [Les finalistes d’Emergenza de chaque pays se retrouvent au Taubertal festival en Bavière]
Maxime : Ah merde ! pourquoi on parle de ça ?
Nico : Alors pour être honnête, en Allemagne, on s’est pris une claque.
Kevin : C’est le genre de claque qui fait qu’on se pose les bonnes questions. Soit on se relève, soit on split. Et nous on a vraiment eu envie de continuer parce qu’on y tient, c’est notre bébé.
Maxime : On a été confrontés à des grands groupes, des groupes très pro.
Kevin : C’est là qu’on s’est rendus compte qu’on avait un pas un rythme de répétition qui était suffisant.
Nico : Ce qui s’est passé c’est qu’en Allemagne, on avait des prétentions de groupe pro sans avoir fait le travail nécessaire. Ca on en a pris conscience. Mais c’est surtout un incident de parcours que cette scène. Mais c’est salvateur parce que ça va nous permettre de…
Jérôme : De nous remettre sur les rails.
Nico : Et de nous remettre à notre place aussi.
Kevin : On s’est pété la gueule, on a décidé d’affronter le truc et de pas être défaitiste.
Jérôme : On nous a reproché que c’était un peu brouillon, un peu casse gueule. Et c’est ce qu’on a bossé pendant un mois et demi.
Nico : On avait une grosse pression, en tous cas la section rythmique pour ce soir. On a multiplié les répètes plus des répètes rythmiques. Et ça commence à porter ses fruits, afin de rattraper le retard qui avait pu être accumulé. C’était notre challenge de ce soir. A un moment donné si ça marche pas, il faut se poser des questions sérieuses. On s’est donné les moyens pendant un mois et demi, donc on est content de ce soir.
Jérôme : Là on est sur des bons rails.
Nico : On va essayer de maintenir ce cap. Enfin non ! (déterminé) On va le faire (rires). Une claque comme ça on veut pas en reprendre d’autre.
- Vous avez des dates :
Tous : Non.
Kevin : A Evreux dans deux semaines je crois.
Maxime : On cherche un manager, booker, producteur.
Nico : On cherche à jouer surtout.
Maxime : Ouais, on cherche à avoir des dates.
Kevin : y’a des gens qu’on connaît pas qui nous demandent si on va rejouer.
Nico : On est souvent à la Scène Bastille
Kevin : Quand c’est pas annulé par arrêté préfectoral.
Le MySpace de Clock N'Works
Le Facebook de Clock N'Works
Maxime, 25 ans, chanteur et guitariste.
Kevin, 22, guitariste et chanteur
Jérôme, 26, bassiste
Nicolas, 23, batteur.
- Vous pouvez me résumer un peu les influences ?
Tous : Ouh là !!
Kevin : Tout de 53 à 79
Nico : Moi c’est Van Gélis, et euh Chopin. Un peu tout pour moi, c’est vrai. Et puis les influences majeures c’est les deux loustics guitaristes.
Maxime : Rolling Stones pour moi
Kevin : AC/DC et Les Beatles
Maxime : Oui, les beatles. Sinon j’ai découvert les Pixies y’a pas très longtemps, j’adore. Un très bon groupe.
Kevin : Kings of Leon
Jérôme : Cake, j’adore Cake
Nico : Les Stuck in the Sound. On les adore, on les as vus au Bataclan.
- Et alors, comment ça a commencé pour vous ?
Maxime : On s’est rencontrés tous les deux y’a deux-trois ans. Je me souviens plus des dates.
Kevin : On a eu envie de monter un groupe et doucement ça a fait son chemin. Et quand on a décidé de le faire, on a trouvé Nico.
Maxime : On a commencé à 3.
Kevin : Et ensuite on a eu un bassiste qui est pas resté longtemps, puis Jérôme est arrivé. Puis le truc s’est vraiment formé y’a un an.
Maxime : On a galéré pour avoir un chanteur aussi puis ensuite un autre chanteur. (soupir)
Kevin : Qui en fait a pris la basse et ensuite s’est barré. (rire)
Nico : Maxime ne chantait pas au début.
Kevin : Et donc il a prit le rôle du chanteur.
Maxime : Moi j’étais juste guitariste et comme y’avait personne, ben, j’ai chanté.
Kevin : Et depuis un an ça se passe bien. On a fait le concours Emergenza et on a gagné. On a finit premier de Emergenza France.
Nico : On avait un peu d’appréhension. Mais ce qui est bien c’est qu’on a pu progresser avec les différentes étapes. Ca nous a permit de travailler toute l’année. Y’a 4 étapes pour arriver à la finale nationale. Ca faisait des challenges sur l’année. Et c’est comme ça qu’on a progressé.
Kevin : Et on a pris conscience qu’il fallait donner l’envergure que le groupe devait avoir, et du coup avoir une attitude beaucoup plus pro : beaucoup plus répéter, beaucoup plus se voir, beaucoup plus composer… Et ce qui a amené à un concert comme ce soir qui était plutôt cool.
Maxime : Plutôt cool, ouais
- C’est un sacré show que vous nous avez fait quand même ! Vous avez-baigné dans le rock depuis que vous êtes nés ?
Kevin : Mon même pas.
Maxime : Je suis né dans le caniveau (tous explosent de rire) Ma mère est toxico, mon père est prostitué. (rires)
Jérôme : C’est ça qui est génial, c’est qu’on a tous des influences un peu différentes : Rock, Blues, plus classique ou moi qui suis plus métal. On arrive à fusionner tout ça et à en faire notre truc.
Maxime : Ce qui est bien c’est qu’on vraiment a notre identité. C’est vraiment notre musique à nous, c’est notre son. Et on est vraiment très content de ça. Je sais pas si j’ai le recul nécessaire, mais j’pense que c’est quelque chose qui est assez nouveau, différent, qui sort un peu du lot.
Kevin : J’ai la prétention de penser que c’est quelque chose qui peut se différencier.
Maxime : Je pense qu’on a trouvé la formule magique entre les quatre personnalités.
Nico : Ce qui est clair c’est qu’on a quatre personnalités bien différentes, bien distinctes, qui arrivent à se retrouver.
- Vous avez aussi un bon niveau derrière.
Kevin : Moi ça fait que deux ans.
Nico : On travaille depuis un an. Et vu que ça marche, plus ou moins à chaque fois, on continue et puis là on va essayer d’en faire notre vie. On va essayer de se donner les chance de le faire.
Maxime : On voit les réactions des gens, du coup on répète dans notre coin. Et quand on joue devant un public, on constate qu’ils aiment, qu’ils en veulent encore. Donc on en rajoute encore plus !
Jérôme : Quand les gens sont avec nous, on est à donf. Et puis on est aussi des bêtes de scènes en même temps (tous éclatent de rire).
- Vous avez retourné la salle ce soir. De quelles rock stars vous vous êtes inspiré ? Vous avez maté quels groupes en vidéo ?
Maxime : Mick Jagger
Kevin : Angus Young
Jérôme : Metallica. Le truc, c’est qu’on a nos influences et notre style de zik permet de développer notre style perso. Et l’interaction avec le public fait qu’on se lâche sur scène.
Kevin : Je ne m’exprime jamais mieux que quand je suis avec ma gratte. C’est paradoxal dans un sens, mais je m’exprime jamais mieux que quand j’ai ma gratte et avec des gens
Maxime : Et quand on est réunis tous les quatre.
Tous : Ouais, c’est clair.
Kevin : C’est beau un groupe qui s’aime.
Maxime : Y’a une fusion entre nous quatre
Jérôme et Kévin : ça donne une super mayonnaise.
Et le nom du groupe, Clock N’ Work, a un quelconque rapport avec Clockwork Orange [titre original d’Orange Mécanique, film de Stanley Kubrick]
Nico : C’est ça principalement.
Maxime : J’adore faire flipper.
Kevin : Le mot d’ordre c’est décadence.
Nico : C’est pas du fabriqué. On a jamais travaillé ce côté-là.
Kevin : Oui c’est naturel chez Maxime
Nico : Il m’a toujours dit, moi mon but dans la vie c’est de montrer mon côté noir sur scène.
Kevin : D’un côté on est très cool, très sympa, très gentil machin, mais une fois qu’on est sur scène … (pause pour effet puis voix machiavélique) Rien ne nous arrête.
Nico : Cette interview est super prétentieuse, je sais pas si vous vous rendez compte.
Maxime : Attend, on sort de scène. Ca s’est bien passé, on avait des défi important à relever, on les a relevés… et puis on est un peu bourrés !
- Et au festival Taubertal Open Air en Allemagne ça s’est passé comment ? [Les finalistes d’Emergenza de chaque pays se retrouvent au Taubertal festival en Bavière]
Maxime : Ah merde ! pourquoi on parle de ça ?
Nico : Alors pour être honnête, en Allemagne, on s’est pris une claque.
Kevin : C’est le genre de claque qui fait qu’on se pose les bonnes questions. Soit on se relève, soit on split. Et nous on a vraiment eu envie de continuer parce qu’on y tient, c’est notre bébé.
Maxime : On a été confrontés à des grands groupes, des groupes très pro.
Kevin : C’est là qu’on s’est rendus compte qu’on avait un pas un rythme de répétition qui était suffisant.
Nico : Ce qui s’est passé c’est qu’en Allemagne, on avait des prétentions de groupe pro sans avoir fait le travail nécessaire. Ca on en a pris conscience. Mais c’est surtout un incident de parcours que cette scène. Mais c’est salvateur parce que ça va nous permettre de…
Jérôme : De nous remettre sur les rails.
Nico : Et de nous remettre à notre place aussi.
Kevin : On s’est pété la gueule, on a décidé d’affronter le truc et de pas être défaitiste.
Jérôme : On nous a reproché que c’était un peu brouillon, un peu casse gueule. Et c’est ce qu’on a bossé pendant un mois et demi.
Nico : On avait une grosse pression, en tous cas la section rythmique pour ce soir. On a multiplié les répètes plus des répètes rythmiques. Et ça commence à porter ses fruits, afin de rattraper le retard qui avait pu être accumulé. C’était notre challenge de ce soir. A un moment donné si ça marche pas, il faut se poser des questions sérieuses. On s’est donné les moyens pendant un mois et demi, donc on est content de ce soir.
Jérôme : Là on est sur des bons rails.
Nico : On va essayer de maintenir ce cap. Enfin non ! (déterminé) On va le faire (rires). Une claque comme ça on veut pas en reprendre d’autre.
- Vous avez des dates :
Tous : Non.
Kevin : A Evreux dans deux semaines je crois.
Maxime : On cherche un manager, booker, producteur.
Nico : On cherche à jouer surtout.
Maxime : Ouais, on cherche à avoir des dates.
Kevin : y’a des gens qu’on connaît pas qui nous demandent si on va rejouer.
Nico : On est souvent à la Scène Bastille
Kevin : Quand c’est pas annulé par arrêté préfectoral.
Le MySpace de Clock N'Works
Le Facebook de Clock N'Works
[ZiKomAgnes] Clock N'Works @ New Morning
13:29 Publié par FredPour la rentrée, Emergenza présentait les finalistes du tremplin rock lors d’un showcase au New Morning. Les gagnants étaient The Wallpapers et Clock N’Works ex-aequo.
The Wallpapers est un groupe aux influences très implantées dans les années 60 : The Doors, Pink Floyd, The Beatles, The Kinks… on les croirait tout droit sortis d’une répèt’ dans un garage de Leeds – un vrai groupe indie comme on [je] les aime.
Mais le groupe qui m’a vraiment intriguée a été Clock N’Works. D’apparence, ce sont quatre jeunes aux cheveux dans le vent. Le premier groupe qui m’est venu à l’esprit en les écoutant était The Hives, pour la rapidité d’exécution et l’énergie qui s’en dégageait. Mais le style est plus rock que punk et le guitariste ne fait pas 120kg. Leur jeu de scène rappelait plutôt un style rock des années 70. J’ai ensuite opté pour Iggy and the Stooges, mais avec un côté dark. Le chanteur – un Romain Duris avec un côté Kasabian - prend un malin plaisir à émettre des rires sardoniques quand ce n’est pas carrément sexuel.
Peu importe les influences, le tout c’est que ça marche. L’audience qui était resté relativement calme toute la soirée et qui commençait à montrer des signes de fatigues après 4 groupes, après des débuts timides, remplit peu à peu la fosse et se met à taper dans ses mains. Difficile en effet de rester de marbre devant le show qu’ils mettent en scène ! Le public a à peine le temps de reprendre son souffle qu’ils enchaînent. Les intros sont brut, un petit côté à la Noir Dés. Leur reprise de Sergent Pepper est très bien accueillie. Puis l’énergie se rapproche de la rage, la basse et la batterie se lancent dans des dialogues de furieux. La guitare part en solo de furieux, le tout s’accélère, le public suit, la batterie est au carré, l’explosion est presque salvatrice – un peu plus et ils smashent leur guitares sur le sol !
L’audience, rompue, a rendu son verdict : pour la première fois de la soirée elle réclame une autre chanson.
Le MySpace de Clock N' Works
Le Facebook de Clock N'Works
[Donjipez] Découverte : le France Culture d’Arnaud Fleurent-Didier
08:10 Publié par FredIl lui suffit de quelques mots pour vous poser un personnage – celui de ce titre – un peu Feu follet. C’est en remontant un hashtag #gainsbourg (voir post précédent) sur Twitter que j’ai posé l’oeil et l’oreille sur ce France Culture d’Arnaud Fleurent-Didier. Un texte, des sons : de quoi faire d’une chanson (que je ne classerai pas dans “française”) une belle découverte de la nuit. Dandy dada que ce musicien au nom composé ? Je n’en sait fichtre rien si ce n’est d’en constater l’art des mots et la touche musicale popisante de subtiles richesses. Le morceau est extrait d’un album, La Reproduction, à venir en octobre (clic clic).
Le voici en clip :
Et en superbe teaser sur le site du musicien (suivez la flèche).
par Donjipez.[ZiKomAgnes] Inglourious Basterds by Q. Tarantino
09:06 Publié par FredTout d'abord, je m'insurge! Quelle idée de sortir un Tarantino à la mi-Août! Ils avaient pas une comédie de série B à mettre à la place?! Résultat, je n'ai pu voir le dernier film culte que la semaine dernière. Pour l'occasion, j'ai cherché, et oh joie! Le Max Linder avait choisi Inglourious Basterds dans sa très sélective programmation. A grand réalisateur, se doit une salle prestigieuse.
La première scène donne le ton. Dans la campagne française, une jeune femme étend le linge pendant que l'homme coupe du bois sur un tronc... une musique s'élève alors qu'on aperçoit au loin une berline noire - probablement Nazie - s'approcher. Alors que je vois se défiler sur l'écran une scène digne d'un western de Sergio Leone, je m'attends à une mélodie d'Ennio Morricone pour s'accorder au décor, comme la fameuse scène dans Il était une fois dans l'ouest... Pour vous remémorer:
Première surprise: c'est la Lettre à Elise! Et ce premier chapitre démarre le film en trombe!
J'ai adoré le florilège d'accents: le parfait accent du fin fond Tennessee pour Brad Pitt, l'accent british au possible digne de la reine elle-même pour Michael Fassbender... mais le plus drôle c'est ce mixage linguistique: les Allemands parlent Français, les Anglais parlent Allemand, les Français parlent Anglais et les Américains... Italien!! comme des vaches espagnoles, cela va sans dire.
Après nous nageons en plein cliché. Un Hitler hystérique, c'est comme ça qu'on l'aime, un Churchill flegmatique, comment l'imaginer autrement... Puis Daniel Brühl, l'acteur Allemand fétiche (Good Bye Lenin, The Edukators) joue le héros de guerre tombé amoureux de la petite française (avec l'accent schleu!). Diane Kruger est la belle actrice espionne pour les Alliés qui utilise son charme pour détourner l'attention. Mélanie Laurent est la juive française, fière comme pas deux, qui a vu le massacre de sa famille et se tient prête en attendant sa revanche...
Christopher Waltz campe un Colonel Hans Landa, surnommé le chasseur de Juifs. Cruel, sadique et retors au possible, mais sophistiqué et cultivé, il compare les Juifs à des rats – mais à son sens, ce n'est pas péjoratif, bien entendu.
Brad Pitt, quant à lui, est le Colonel Aldo Raine, l'américain venu sauver l'Europe de tous ces nazis, un type en mal d'action dans une guerre par trop stratégique à son goût. Il fait partie des types qui en ont vu d'autres (remarquer la cicatrice autour de son cou), les Good Ol' Boys comme on les appelle. Il a constitué une équipe de bras-cassés de Juifs Américains pour terroriser les Nazis par des expéditions punitives sanglantes.
La suite est entièrement de la fiction et n'a aucune valeur historique, alors s'en donner à cœur joie! Il y aura un peu de romance, beaucoup de fusillades, du sang, des flammes, des femmes, des scènes gores inutiles mais indispensables et des trahisons dans tous les sens. De quoi prendre un pied monumental! Et il est clair que Tarantino s'est éclaté à le réaliser.
La bande annonce indique le degré auquel prendre le film:
Plus d'infos sur ce film
Ma scène préférée reste celle de la cave… Un véritable délice !
[ZiKomAgnes] Un prophète de Jacques Audiard
19:18 Publié par Fred
Aller voir un film de Jacques Audiard, c’est difficile de se tromper : ce sera un bon film. Mais ce n’est pas aussi évident, ce n’est pas forcément une promenade de santé: il nous emmène là où on ne préférerait pas regarder, il nous montre la vie telle qu’elle est, il nous reflète tels que nous sommes, sans détours. Un prophète m'a laissée éperdument émue et sans voix.
Nous suivons ici Malik dès ses tous premiers pas dans l’univers carcéral. On ne sait pas d’où il vient, on ne comprend pas vraiment pourquoi il se retrouve là, on devine qu’il est illettré, on remarque les profondes cicatrices sur son dos.
Mais Malik est loin d’être une victime innocente. Certes les décisions auxquels il se retrouve confronté sont régis par la loi de la prison et donc lui échappent complètement, mais il n’est pas tout blanc. Agressif, calculateur plus que débrouillard, revanchard, il reste pourtant touchant : il est humain !
En effet, ce n’est pas un film qui encense la prison en aidant les illettrés, ni qui la descends en modelant les jeunes en futures malfrats ; ce n’est pas un film sur les gangs rivaux, ni sur le racisme en milieu carcéral ; ce n’est pas un film sur le pouvoir possédé par les détenus sur l’extérieur ou le contraire ; ce n’est pas un film sur la difficulté de survivre en prison ou à la prison… C’est tout en même temps. A l’image de la vie, nous n’avons pas qu’une seule option, comme nous n’avons pas qu’une seule facette. Nos choix reposent sur des éléments extérieurs incontrôlables : au gré des rencontres, malgré les obstacles, en tenant compte de nos fantômes. Où on apprend ici que pour mieux avancer, il faut les écouter.
‘L'idée, c'est de sortir un peu moins con qu'on est en entrant’ sophisme de son ami Ryad.
Tahar Rahim incarne Malik, une gueule d’ange qui la cache parfois sous des airs de Mesrine. On retrouve à ses côtés Niels Arestrup - le père dans De Battre Mon Cœur S’est Arrêté – ici, un parrain de la mafia corse qui détient les rennes de la centrale. Un parrain qui s’accroche désespérément au pouvoir qu’il représente. Leur interdépendance rend le lien frêle mais intense alors que tout les oppose.
Mais attention, Un prophète n’est pas juste un croquis sombre de la vie en prison. L’atmosphère est à mi-chemin entre Les Evades et Animal Factory : les traits d’humours qui le zèbrent contrastent avec le camaïeu de gris en toile de fond pour nous bouleverser d’autant plus.
Primé à maintes reprises, Jacques Audiard nous avait apporté en tant que ‘Un Héros Très Discret’ avec Mathieu Kassovitz, ‘Sur mes lèvres’ avec Vincent Cassel et ‘De Battre Mon Cœur S’est Arrêté’ avec Romain Duris. En 1999, il avait conquis la France avec le scénario de ‘Venus Beauté (Institut). Cette année, il remporte le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes ‘Un Prophète’.
Un avantage d’être scénariste avant d’être réalisateur c’est qu’il sait faire ressortir les émotions, en mêlant le bon moment, le bon acteur, le bon dialogue, le bon mouvement de caméra…
N’oublions pas non plus qu’on lui doit aussi le clip de Comme elle vient de Noir Désir. Le fameux clip avec les sourds-muets qui débute sur « 13% aux européennes, 15% aux présidentielles… Il vaut mieux être sourde que d’entendre ça ».Je ne résiste pas à l’envie de le redécouvrir avec vous :
Pour info la bande annonce du film ‘Un Prophète’ :
Nous suivons ici Malik dès ses tous premiers pas dans l’univers carcéral. On ne sait pas d’où il vient, on ne comprend pas vraiment pourquoi il se retrouve là, on devine qu’il est illettré, on remarque les profondes cicatrices sur son dos.
Mais Malik est loin d’être une victime innocente. Certes les décisions auxquels il se retrouve confronté sont régis par la loi de la prison et donc lui échappent complètement, mais il n’est pas tout blanc. Agressif, calculateur plus que débrouillard, revanchard, il reste pourtant touchant : il est humain !
En effet, ce n’est pas un film qui encense la prison en aidant les illettrés, ni qui la descends en modelant les jeunes en futures malfrats ; ce n’est pas un film sur les gangs rivaux, ni sur le racisme en milieu carcéral ; ce n’est pas un film sur le pouvoir possédé par les détenus sur l’extérieur ou le contraire ; ce n’est pas un film sur la difficulté de survivre en prison ou à la prison… C’est tout en même temps. A l’image de la vie, nous n’avons pas qu’une seule option, comme nous n’avons pas qu’une seule facette. Nos choix reposent sur des éléments extérieurs incontrôlables : au gré des rencontres, malgré les obstacles, en tenant compte de nos fantômes. Où on apprend ici que pour mieux avancer, il faut les écouter.
‘L'idée, c'est de sortir un peu moins con qu'on est en entrant’ sophisme de son ami Ryad.
Tahar Rahim incarne Malik, une gueule d’ange qui la cache parfois sous des airs de Mesrine. On retrouve à ses côtés Niels Arestrup - le père dans De Battre Mon Cœur S’est Arrêté – ici, un parrain de la mafia corse qui détient les rennes de la centrale. Un parrain qui s’accroche désespérément au pouvoir qu’il représente. Leur interdépendance rend le lien frêle mais intense alors que tout les oppose.
Mais attention, Un prophète n’est pas juste un croquis sombre de la vie en prison. L’atmosphère est à mi-chemin entre Les Evades et Animal Factory : les traits d’humours qui le zèbrent contrastent avec le camaïeu de gris en toile de fond pour nous bouleverser d’autant plus.
Primé à maintes reprises, Jacques Audiard nous avait apporté en tant que ‘Un Héros Très Discret’ avec Mathieu Kassovitz, ‘Sur mes lèvres’ avec Vincent Cassel et ‘De Battre Mon Cœur S’est Arrêté’ avec Romain Duris. En 1999, il avait conquis la France avec le scénario de ‘Venus Beauté (Institut). Cette année, il remporte le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes ‘Un Prophète’.
Un avantage d’être scénariste avant d’être réalisateur c’est qu’il sait faire ressortir les émotions, en mêlant le bon moment, le bon acteur, le bon dialogue, le bon mouvement de caméra…
N’oublions pas non plus qu’on lui doit aussi le clip de Comme elle vient de Noir Désir. Le fameux clip avec les sourds-muets qui débute sur « 13% aux européennes, 15% aux présidentielles… Il vaut mieux être sourde que d’entendre ça ».Je ne résiste pas à l’envie de le redécouvrir avec vous :
Pour info la bande annonce du film ‘Un Prophète’ :
[KDFA] Dama du groupe Mahaleo en Webcast sur la KDTV! ce soir
17:08 Publié par Fred
Ce soir vers 20h30 en cliquant sur l’onglet KDTV!vous pourrez découvrir le webcast live de Dama de son vrai nom Rasolofondraosolo Zafimahaleo. Alors je vous vois déjà venir : euhh c’est qui Dama? …et bien je vais tenter de vous le présenter, chose difficile tant ce chanteur représente beaucouppour la culture musicale malgache!
En effet il est juste un des membres fondateur du plus grand groupe malgache de tous les temps à savoir MAHALEO …
Son groupe Mahaleo (”indépendant”, en malgache) est un phénomène transgénérationnel à Madagascar : depuis plus de 35 ans de carrière (qu’ils ont célèbré dignement à l’Olympia), pas un feu de camp sans que l’on fredonne ses chansons ! Si leur image reste liée à la grève de 1972 qui aboutit à la chute du régime pro-français en place depuis l’indépendance de Madagascar, ces songwriters influencés par le courant folk américain doivent aussi leur popularité à leurs textes socio-politiques. Ancien député, Dama a notamment enregistré en 1994 aux Etats-Unis un album avec son compatriote D’Gary, guitariste virtuose.
Il nous fait le plaisir d’être le premier artiste à faire un webcast en live sur la KDTV!et je l’en remercie, j’éspère que cette première augurera de beaucoup d’autres live encore…
A plus tard donc pour ce Webcast et sâchez que votre soutient constant depuis 2004/2005 à mes débuts dans le blogging est la meilleure des récompenses…
liens:
*le site officiel du groupe Mahaleo
*le myspace de Mahaleo
En effet il est juste un des membres fondateur du plus grand groupe malgache de tous les temps à savoir MAHALEO …
Son groupe Mahaleo (”indépendant”, en malgache) est un phénomène transgénérationnel à Madagascar : depuis plus de 35 ans de carrière (qu’ils ont célèbré dignement à l’Olympia), pas un feu de camp sans que l’on fredonne ses chansons ! Si leur image reste liée à la grève de 1972 qui aboutit à la chute du régime pro-français en place depuis l’indépendance de Madagascar, ces songwriters influencés par le courant folk américain doivent aussi leur popularité à leurs textes socio-politiques. Ancien député, Dama a notamment enregistré en 1994 aux Etats-Unis un album avec son compatriote D’Gary, guitariste virtuose.
Il nous fait le plaisir d’être le premier artiste à faire un webcast en live sur la KDTV!et je l’en remercie, j’éspère que cette première augurera de beaucoup d’autres live encore…
A plus tard donc pour ce Webcast et sâchez que votre soutient constant depuis 2004/2005 à mes débuts dans le blogging est la meilleure des récompenses…
liens:
*le site officiel du groupe Mahaleo
*le myspace de Mahaleo
[ZiKomAgnes] Hold Your Horses! @ Les Disquaires
16:00 Publié par Fred[Update] Hold Your Horses! on donc gagné l'appel aux vote et participent à Rock En Seine , Bravo à eux!
Hier soir je me rends à la rentrée des Disquaires, un bar à Bastille, l'occasion de retrouver les potes en terrasse, raconter les vacances, se remettre tout doucement sur les rails. La programmation est lourde ce soir: 14 artistes entre les DJ, chanteurs et groupes confondus. Avec la chaleur, on reste plutôt en terrasse à discuter, mais on me fait signe de venir écouter le prochain groupe: Hold Your Horses!
Hier soir je me rends à la rentrée des Disquaires, un bar à Bastille, l'occasion de retrouver les potes en terrasse, raconter les vacances, se remettre tout doucement sur les rails. La programmation est lourde ce soir: 14 artistes entre les DJ, chanteurs et groupes confondus. Avec la chaleur, on reste plutôt en terrasse à discuter, mais on me fait signe de venir écouter le prochain groupe: Hold Your Horses!
Je rejoins mes amis, tout le monde écoute religieusement. Je me pose, et me retrouve subjuguée, scotchée. L'atmosphère qui nous enveloppe est envoûtante.
La formation est en acoustique et en nombre restreint de musicien: Charles, chanteur et guitariste lead, Grégory à la guitare rythmique, Robin à la basse (une magnifique Hofner! J'ai craqué dessus! Et il a gracieusement accepté de poser pour moi ^ ^), Gilles au violon et Florence à la batterie. Normalement, ils ont aussi une trompettiste et un violoncelliste, que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer.
Charles est de Washington DC, Florence de Caroline du Nord, ils se sont rencontrés à Londres et ont commencé en duo. Puis ils ont bougé sur Paris et ont commencé à recruter. Ils ont été repérés par les Boutiques Sonores, et SFR Jeunes Talents pour le festival Rock en Seine. Je me suis aussitôt fait la réflexion que Hold Your Horses! serait parfait pour la Blogothèque, le style correspondant parfaitement à leur ligne éditoriale. Il s'avère que Nat m'a devancé à la Route du Rock (c'est le premier groupe, dans le champ de maïs – je vous mets au défi de ne pas tomber amoureux de Florence!)
La batteur, Florence, qui chante en duo avec Charles, a une énergie ravageuse, elle ressent chaque note qu'elle joue ou chante, elle vit sa musique, elle kiffe et nous le montre! Sur la chanson « 70 million », ils se marraient sur scène, Charles se met à faire des percus sur le tom de Florence. Ils prennent tous leur pied à jouer ensemble et le partage avec le public.
De prime abord, le premier groupe qui nous vient en tête c'est Arcade Fire, forcément - violon oblige? Certains les comparent à Of Montreal, d'autres à Interpol... J'ai trouvé ça plus pêchu, plus enlevé, j'y ai trouvé une originalité rythmique que j'avais rencontré chez les Wombats – un grand écart ici, je l'admets. Moi j'ai tapé dans mes mains, et c'est suffisamment rare pour le souligner. J'ai pas pu résister à l'envie de filmer une chanson:
La formation est en acoustique et en nombre restreint de musicien: Charles, chanteur et guitariste lead, Grégory à la guitare rythmique, Robin à la basse (une magnifique Hofner! J'ai craqué dessus! Et il a gracieusement accepté de poser pour moi ^ ^), Gilles au violon et Florence à la batterie. Normalement, ils ont aussi une trompettiste et un violoncelliste, que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer.
Charles est de Washington DC, Florence de Caroline du Nord, ils se sont rencontrés à Londres et ont commencé en duo. Puis ils ont bougé sur Paris et ont commencé à recruter. Ils ont été repérés par les Boutiques Sonores, et SFR Jeunes Talents pour le festival Rock en Seine. Je me suis aussitôt fait la réflexion que Hold Your Horses! serait parfait pour la Blogothèque, le style correspondant parfaitement à leur ligne éditoriale. Il s'avère que Nat m'a devancé à la Route du Rock (c'est le premier groupe, dans le champ de maïs – je vous mets au défi de ne pas tomber amoureux de Florence!)
La batteur, Florence, qui chante en duo avec Charles, a une énergie ravageuse, elle ressent chaque note qu'elle joue ou chante, elle vit sa musique, elle kiffe et nous le montre! Sur la chanson « 70 million », ils se marraient sur scène, Charles se met à faire des percus sur le tom de Florence. Ils prennent tous leur pied à jouer ensemble et le partage avec le public.
De prime abord, le premier groupe qui nous vient en tête c'est Arcade Fire, forcément - violon oblige? Certains les comparent à Of Montreal, d'autres à Interpol... J'ai trouvé ça plus pêchu, plus enlevé, j'y ai trouvé une originalité rythmique que j'avais rencontré chez les Wombats – un grand écart ici, je l'admets. Moi j'ai tapé dans mes mains, et c'est suffisamment rare pour le souligner. J'ai pas pu résister à l'envie de filmer une chanson:
Alors maintenant, si on veut qu'ils jouent au festival Rock en Seine, ils faut voter pour eux sur le site SFR Jeunes Talents:
http://musique.sfrjeunestalents.fr/artiste/hold-your-horses-/
Sinon pour écouter d'autres chansons:
http://www.myspace.com/holdyourhorsesparis
Je recommande: Patience while tantrums of waterfalls.
[ZiKomAgnes] Multiphonies GRM @ la Maison de la Radio
09:35 Publié par FredLe 27 juin, alors que certains dansaient sur des rythmes techno à la Gay Pride, et que d'autres partaient voir IAM au Zénith, je me suis rendue à un concert gratuit à la Maison de la Radio. Ma tante, qui parcourt les programmes du Groupe de Recherches Musicales de l'Institut National de l'Audiovisuel dans son temps libre, m'a proposé ce concert. Nous ne connaissions rien du compositeur, juste le titre nous avait bien amusé: « Tragédie de la Fraise » et « Lamentations de la Molaire Frustrée ». J'ai bien proposé à des amis de m'accompagner, mais bizarrement, quand on annonce un concert de musique contemporaine, on vous regarde différemment.
A la lecture du programme, le texte est un extrait de la pièce "Fuori dai Denti" de Tiziano Scarpa traduit en français. On commence par la Fraise: deux types en blouse entre sur scène, lumière frontale, l'un à la clarinette basse, l'autre au saxophone baryton. Ils ont l'air de lire une partition, mais on n'entend que des sons distordus, des sortes de couacs... Eric Tremolières, ténor, rentre et lit le texte. Enfin, il le lit pas, mais il part dans les aigus, descends dans les graves, joue avec l'intonation de sa voix... C'est assez bizarre – comme une parodie de musique contemporaine.
On passe à la molaire: Nichola Isherwood, basse baryton, rentre. On nous a prévenu qu'il était malade, mais qu'il allait interpréter ce morceau contre l'avis de son médecin. Je me demande ce que ça aurait rendu s'il avait été en pleine forme!! C'était époustouflant! Il nous a montré une amplitude de voix hallucinante et avec une puissance! D'un coup on comprend le concept de la première partie (la fameuse fraise).
Pendant l’entracte, je me suis demandé si je restai ou pas, un concert m’attendait dans un squat; et à la lecture du programme la deuxième partie était une obscure œuvre de Mauricio Kagel: "Phonophonie, quatre mélodrames pour voix et autres sources sonores…" Une sorte de deuil du chanteur d’opéra… ça promettait d’être gai.
Au final, j’ai bien fait de rester. C’était le même basse-baryton que pour la molaire, Nicholas Isherwood. Il y avait un jeu de scène fantastique avec une webcam et un écran. La première scène, face à la webcam, il faisait un monologue avec seulement quelques mots allemand "ach", "doch", "nein"… Dans l’obscurité, à la lumière de la webcam, sa tête ressortait en bleu. Après un silence solennel, un enfant a commencé à rire en voyant les mimiques exagérées du chanteur qui baillait, s’extasiait, ou prenait un air surpris. C’est là que l’assistance s’est détendue. Le chanteur a commencé à jouer avec la caméra, faisant sa tête flottante se refléter à l’infini en chœur avec ses modulations vocales, puis il s’est déplacé dans l’assistance.
Le monologue s’est ensuite transformé en dialogue entre le chanteur et une vidéo de lui-même. De même, à partir de sons, qui sont des mots allemands, il a créé une discussion complète, laissant libre l'interprétation au spectateur. Après avoir joué avec une boîte à son, dont le sens m'a échappé, le quatrième mélodrame montrait le chanteur en présentation constante et à la merci du metteur en scène et de ses élucubrations.
Nous avons été impressionnés par ces jeux autour de quelques sons, par cette mise en scène basée sur trois fois rien et par la puissance et l’amplitude de sa voix.