J’avais déjà plus de 10 ans de retard quand j’écoutais Siouxsie au début des 90’s. Mon amoureux mélomane de l’époque m’avait fait découvrir cette chanteuse mysticienne, sombre, à la voix volontaire, ombre étonnante et reflet d’une autre. La miss m’a piquée. La guitare flanger froide en désarroi et cette intensité profonde, sincère, sur le fil. J’ai découvert le bloc Siouxsie Sioux et ses Banshees. Expressions noires et sons punks-glam-rock, l’inverse d’une Marilyn en sucre, les fards comme autant de papillons clairsemés sur le visage, image que l’on découvre sur la pochette de son dernier album, Mantaray (sortie en septembre 07). Ma place offerte pour le 28 octobre à l’Elysée Montmartre. Tout bouge et se renouvelle mais les souvenirs nous offrent des cadeaux d’anniversaire à tonalité nostalgique. Et vous, que faîtes-vous le 28 octobre ?
1985, 1986 … sur le site officiel de la Miss Tic on peut retrouver ces lignes comme autant de petites Siouxsies dessinées au pochoir sur les murs de Paris, touches calligraphiques temporelles et jets d’encre de Chine que l’on chine au hasard de nos promenades. 13ème, 18ème … résonance visuelle glamour de petites musiques rocailleuses, femmes glacées sur papiers bétonnés et jeu avec l’illicite, revendication féminine-féministe, artistic surtout. Motus mais bouches surtout pas cousues, la cité est impressionnée de beautés graphiques, plastiques de femmes mi-réelles, mi-fantasmées, projection de l’artiste entre l’imaginaire de la vamp urbaine et la femme pressée. Qui s’y frotte, s’y tic. Dans ma blugture punk, il y a ces femmes libres et ivres de beau, d’une attitude à la dur-tendre à la fois désinvolte et engagée. Rapt sur les murs pour un Paname avec artifices, les états dames s’affichent et nous livrent des messages qui nous parlent de l’amour, de notre époque et de poésie :
«
Je suis une femme formidiable
Regarde la réalité en farce
Ce qui nous crève les yeux nous rend aveugle
Je revendique l’absolu minimum
Entre volupté et vaisselle je ménage ton bricolage existentiel
Ni fées ni affaires
Silence on tourne pas rond
Tes faims de moi sont difficiles
Je te dois quelques péchés capiteux
Mots volés à la nuit je suis la voyelle du mot voyou
Créer c’est résister
...
1985, 1986 … sur le site officiel de la Miss Tic on peut retrouver ces lignes comme autant de petites Siouxsies dessinées au pochoir sur les murs de Paris, touches calligraphiques temporelles et jets d’encre de Chine que l’on chine au hasard de nos promenades. 13ème, 18ème … résonance visuelle glamour de petites musiques rocailleuses, femmes glacées sur papiers bétonnés et jeu avec l’illicite, revendication féminine-féministe, artistic surtout. Motus mais bouches surtout pas cousues, la cité est impressionnée de beautés graphiques, plastiques de femmes mi-réelles, mi-fantasmées, projection de l’artiste entre l’imaginaire de la vamp urbaine et la femme pressée. Qui s’y frotte, s’y tic. Dans ma blugture punk, il y a ces femmes libres et ivres de beau, d’une attitude à la dur-tendre à la fois désinvolte et engagée. Rapt sur les murs pour un Paname avec artifices, les états dames s’affichent et nous livrent des messages qui nous parlent de l’amour, de notre époque et de poésie :
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Je suis une femme formidiable
Regarde la réalité en farce
Ce qui nous crève les yeux nous rend aveugle
Je revendique l’absolu minimum
Entre volupté et vaisselle je ménage ton bricolage existentiel
Ni fées ni affaires
Silence on tourne pas rond
Tes faims de moi sont difficiles
Je te dois quelques péchés capiteux
Mots volés à la nuit je suis la voyelle du mot voyou
Créer c’est résister
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Aphorismes et clins d’œil à cet autre sioux, petite indienne indignée. Ma Siouxsie, tu es si … Miss Tic !
Aphorismes et clins d’œil à cet autre sioux, petite indienne indignée. Ma Siouxsie, tu es si … Miss Tic !