[JUB] Mary & Max
15:33 Publié par Fred
Par Jub
Quand je suis arrivé dans les locaux de Gaumont, j’ignorais à peu près tout de « Mary & Max ». Après coup, j’ai appris que c’était un de ces films dont « tout le monde parle »,
mais dont personne n’avait jugé pourtant utile de me parler.
« Mary & Max » est un film d’animation.
Et j’imagine que c’est avant tout par cela que « tout le monde » en parle.
Pourtant le prodige que réussit « Mary & Max », c’est de nous faire oublier qu’il s’agit d’un film d’animation.
La technique de réalisation est à la fois secondaire et essentielle.
Rapidement, elle se fait oublier, même si il est évident que ce film n’aurait pas eu le même impact s’il avait été tourné avec de vrais acteurs.
C’est avant tout le film d’une histoire entre deux êtres humains perdus, dans un monde trop confus, et qui en trouve en l’autre l’île qui permet d’avancer.
Max, espèce de Omer Simpson dépressif, et Mary, Mafalda un peu paumée, sont super attachants.
Je n’ai pas quitté la salle sans y laisser quelques larmes d’émotions, saupoudré de mes sourires préférès.
Pas ceux qui revêtent la condescendance de ceux qui savent vivre.
Ceux qui s’habillent de gratitude sincère.
Gratitude pour ce génial Adam Elliot de rappeler comme il est bon d’être humain.
Et comme il est bon de ne pas vouloir/savoir vivre comme tout le monde.
« Mary & Max » ?
Il n’y a pas à réfléchir… Il faut aller le voir… et Vite !
Sortie en salle le 30 Septembre 2009
Quand je suis arrivé dans les locaux de Gaumont, j’ignorais à peu près tout de « Mary & Max ». Après coup, j’ai appris que c’était un de ces films dont « tout le monde parle »,
mais dont personne n’avait jugé pourtant utile de me parler.
« Mary & Max » est un film d’animation.
Et j’imagine que c’est avant tout par cela que « tout le monde » en parle.
Pourtant le prodige que réussit « Mary & Max », c’est de nous faire oublier qu’il s’agit d’un film d’animation.
La technique de réalisation est à la fois secondaire et essentielle.
Rapidement, elle se fait oublier, même si il est évident que ce film n’aurait pas eu le même impact s’il avait été tourné avec de vrais acteurs.
C’est avant tout le film d’une histoire entre deux êtres humains perdus, dans un monde trop confus, et qui en trouve en l’autre l’île qui permet d’avancer.
Max, espèce de Omer Simpson dépressif, et Mary, Mafalda un peu paumée, sont super attachants.
Je n’ai pas quitté la salle sans y laisser quelques larmes d’émotions, saupoudré de mes sourires préférès.
Pas ceux qui revêtent la condescendance de ceux qui savent vivre.
Ceux qui s’habillent de gratitude sincère.
Gratitude pour ce génial Adam Elliot de rappeler comme il est bon d’être humain.
Et comme il est bon de ne pas vouloir/savoir vivre comme tout le monde.
« Mary & Max » ?
Il n’y a pas à réfléchir… Il faut aller le voir… et Vite !
Sortie en salle le 30 Septembre 2009
[ZiKomAgnes] ITV de Clock N' Works
09:53 Publié par Fred
Interview de Clock N’ Works - Finalistes 2009 du tremplin rock Emergenza.
Maxime, 25 ans, chanteur et guitariste.
Kevin, 22, guitariste et chanteur
Jérôme, 26, bassiste
Nicolas, 23, batteur.
- Vous pouvez me résumer un peu les influences ?
Tous : Ouh là !!
Kevin : Tout de 53 à 79
Nico : Moi c’est Van Gélis, et euh Chopin. Un peu tout pour moi, c’est vrai. Et puis les influences majeures c’est les deux loustics guitaristes.
Maxime : Rolling Stones pour moi
Kevin : AC/DC et Les Beatles
Maxime : Oui, les beatles. Sinon j’ai découvert les Pixies y’a pas très longtemps, j’adore. Un très bon groupe.
Kevin : Kings of Leon
Jérôme : Cake, j’adore Cake
Nico : Les Stuck in the Sound. On les adore, on les as vus au Bataclan.
- Et alors, comment ça a commencé pour vous ?
Maxime : On s’est rencontrés tous les deux y’a deux-trois ans. Je me souviens plus des dates.
Kevin : On a eu envie de monter un groupe et doucement ça a fait son chemin. Et quand on a décidé de le faire, on a trouvé Nico.
Maxime : On a commencé à 3.
Kevin : Et ensuite on a eu un bassiste qui est pas resté longtemps, puis Jérôme est arrivé. Puis le truc s’est vraiment formé y’a un an.
Maxime : On a galéré pour avoir un chanteur aussi puis ensuite un autre chanteur. (soupir)
Kevin : Qui en fait a pris la basse et ensuite s’est barré. (rire)
Nico : Maxime ne chantait pas au début.
Kevin : Et donc il a prit le rôle du chanteur.
Maxime : Moi j’étais juste guitariste et comme y’avait personne, ben, j’ai chanté.
Kevin : Et depuis un an ça se passe bien. On a fait le concours Emergenza et on a gagné. On a finit premier de Emergenza France.
Nico : On avait un peu d’appréhension. Mais ce qui est bien c’est qu’on a pu progresser avec les différentes étapes. Ca nous a permit de travailler toute l’année. Y’a 4 étapes pour arriver à la finale nationale. Ca faisait des challenges sur l’année. Et c’est comme ça qu’on a progressé.
Kevin : Et on a pris conscience qu’il fallait donner l’envergure que le groupe devait avoir, et du coup avoir une attitude beaucoup plus pro : beaucoup plus répéter, beaucoup plus se voir, beaucoup plus composer… Et ce qui a amené à un concert comme ce soir qui était plutôt cool.
Maxime : Plutôt cool, ouais
- C’est un sacré show que vous nous avez fait quand même ! Vous avez-baigné dans le rock depuis que vous êtes nés ?
Kevin : Mon même pas.
Maxime : Je suis né dans le caniveau (tous explosent de rire) Ma mère est toxico, mon père est prostitué. (rires)
Jérôme : C’est ça qui est génial, c’est qu’on a tous des influences un peu différentes : Rock, Blues, plus classique ou moi qui suis plus métal. On arrive à fusionner tout ça et à en faire notre truc.
Maxime : Ce qui est bien c’est qu’on vraiment a notre identité. C’est vraiment notre musique à nous, c’est notre son. Et on est vraiment très content de ça. Je sais pas si j’ai le recul nécessaire, mais j’pense que c’est quelque chose qui est assez nouveau, différent, qui sort un peu du lot.
Kevin : J’ai la prétention de penser que c’est quelque chose qui peut se différencier.
Maxime : Je pense qu’on a trouvé la formule magique entre les quatre personnalités.
Nico : Ce qui est clair c’est qu’on a quatre personnalités bien différentes, bien distinctes, qui arrivent à se retrouver.
- Vous avez aussi un bon niveau derrière.
Kevin : Moi ça fait que deux ans.
Nico : On travaille depuis un an. Et vu que ça marche, plus ou moins à chaque fois, on continue et puis là on va essayer d’en faire notre vie. On va essayer de se donner les chance de le faire.
Maxime : On voit les réactions des gens, du coup on répète dans notre coin. Et quand on joue devant un public, on constate qu’ils aiment, qu’ils en veulent encore. Donc on en rajoute encore plus !
Jérôme : Quand les gens sont avec nous, on est à donf. Et puis on est aussi des bêtes de scènes en même temps (tous éclatent de rire).
- Vous avez retourné la salle ce soir. De quelles rock stars vous vous êtes inspiré ? Vous avez maté quels groupes en vidéo ?
Maxime : Mick Jagger
Kevin : Angus Young
Jérôme : Metallica. Le truc, c’est qu’on a nos influences et notre style de zik permet de développer notre style perso. Et l’interaction avec le public fait qu’on se lâche sur scène.
Kevin : Je ne m’exprime jamais mieux que quand je suis avec ma gratte. C’est paradoxal dans un sens, mais je m’exprime jamais mieux que quand j’ai ma gratte et avec des gens
Maxime : Et quand on est réunis tous les quatre.
Tous : Ouais, c’est clair.
Kevin : C’est beau un groupe qui s’aime.
Maxime : Y’a une fusion entre nous quatre
Jérôme et Kévin : ça donne une super mayonnaise.
Et le nom du groupe, Clock N’ Work, a un quelconque rapport avec Clockwork Orange [titre original d’Orange Mécanique, film de Stanley Kubrick]
Nico : C’est ça principalement.
Maxime : J’adore faire flipper.
Kevin : Le mot d’ordre c’est décadence.
Nico : C’est pas du fabriqué. On a jamais travaillé ce côté-là.
Kevin : Oui c’est naturel chez Maxime
Nico : Il m’a toujours dit, moi mon but dans la vie c’est de montrer mon côté noir sur scène.
Kevin : D’un côté on est très cool, très sympa, très gentil machin, mais une fois qu’on est sur scène … (pause pour effet puis voix machiavélique) Rien ne nous arrête.
Nico : Cette interview est super prétentieuse, je sais pas si vous vous rendez compte.
Maxime : Attend, on sort de scène. Ca s’est bien passé, on avait des défi important à relever, on les a relevés… et puis on est un peu bourrés !
- Et au festival Taubertal Open Air en Allemagne ça s’est passé comment ? [Les finalistes d’Emergenza de chaque pays se retrouvent au Taubertal festival en Bavière]
Maxime : Ah merde ! pourquoi on parle de ça ?
Nico : Alors pour être honnête, en Allemagne, on s’est pris une claque.
Kevin : C’est le genre de claque qui fait qu’on se pose les bonnes questions. Soit on se relève, soit on split. Et nous on a vraiment eu envie de continuer parce qu’on y tient, c’est notre bébé.
Maxime : On a été confrontés à des grands groupes, des groupes très pro.
Kevin : C’est là qu’on s’est rendus compte qu’on avait un pas un rythme de répétition qui était suffisant.
Nico : Ce qui s’est passé c’est qu’en Allemagne, on avait des prétentions de groupe pro sans avoir fait le travail nécessaire. Ca on en a pris conscience. Mais c’est surtout un incident de parcours que cette scène. Mais c’est salvateur parce que ça va nous permettre de…
Jérôme : De nous remettre sur les rails.
Nico : Et de nous remettre à notre place aussi.
Kevin : On s’est pété la gueule, on a décidé d’affronter le truc et de pas être défaitiste.
Jérôme : On nous a reproché que c’était un peu brouillon, un peu casse gueule. Et c’est ce qu’on a bossé pendant un mois et demi.
Nico : On avait une grosse pression, en tous cas la section rythmique pour ce soir. On a multiplié les répètes plus des répètes rythmiques. Et ça commence à porter ses fruits, afin de rattraper le retard qui avait pu être accumulé. C’était notre challenge de ce soir. A un moment donné si ça marche pas, il faut se poser des questions sérieuses. On s’est donné les moyens pendant un mois et demi, donc on est content de ce soir.
Jérôme : Là on est sur des bons rails.
Nico : On va essayer de maintenir ce cap. Enfin non ! (déterminé) On va le faire (rires). Une claque comme ça on veut pas en reprendre d’autre.
- Vous avez des dates :
Tous : Non.
Kevin : A Evreux dans deux semaines je crois.
Maxime : On cherche un manager, booker, producteur.
Nico : On cherche à jouer surtout.
Maxime : Ouais, on cherche à avoir des dates.
Kevin : y’a des gens qu’on connaît pas qui nous demandent si on va rejouer.
Nico : On est souvent à la Scène Bastille
Kevin : Quand c’est pas annulé par arrêté préfectoral.
Le MySpace de Clock N'Works
Le Facebook de Clock N'Works
Maxime, 25 ans, chanteur et guitariste.
Kevin, 22, guitariste et chanteur
Jérôme, 26, bassiste
Nicolas, 23, batteur.
- Vous pouvez me résumer un peu les influences ?
Tous : Ouh là !!
Kevin : Tout de 53 à 79
Nico : Moi c’est Van Gélis, et euh Chopin. Un peu tout pour moi, c’est vrai. Et puis les influences majeures c’est les deux loustics guitaristes.
Maxime : Rolling Stones pour moi
Kevin : AC/DC et Les Beatles
Maxime : Oui, les beatles. Sinon j’ai découvert les Pixies y’a pas très longtemps, j’adore. Un très bon groupe.
Kevin : Kings of Leon
Jérôme : Cake, j’adore Cake
Nico : Les Stuck in the Sound. On les adore, on les as vus au Bataclan.
- Et alors, comment ça a commencé pour vous ?
Maxime : On s’est rencontrés tous les deux y’a deux-trois ans. Je me souviens plus des dates.
Kevin : On a eu envie de monter un groupe et doucement ça a fait son chemin. Et quand on a décidé de le faire, on a trouvé Nico.
Maxime : On a commencé à 3.
Kevin : Et ensuite on a eu un bassiste qui est pas resté longtemps, puis Jérôme est arrivé. Puis le truc s’est vraiment formé y’a un an.
Maxime : On a galéré pour avoir un chanteur aussi puis ensuite un autre chanteur. (soupir)
Kevin : Qui en fait a pris la basse et ensuite s’est barré. (rire)
Nico : Maxime ne chantait pas au début.
Kevin : Et donc il a prit le rôle du chanteur.
Maxime : Moi j’étais juste guitariste et comme y’avait personne, ben, j’ai chanté.
Kevin : Et depuis un an ça se passe bien. On a fait le concours Emergenza et on a gagné. On a finit premier de Emergenza France.
Nico : On avait un peu d’appréhension. Mais ce qui est bien c’est qu’on a pu progresser avec les différentes étapes. Ca nous a permit de travailler toute l’année. Y’a 4 étapes pour arriver à la finale nationale. Ca faisait des challenges sur l’année. Et c’est comme ça qu’on a progressé.
Kevin : Et on a pris conscience qu’il fallait donner l’envergure que le groupe devait avoir, et du coup avoir une attitude beaucoup plus pro : beaucoup plus répéter, beaucoup plus se voir, beaucoup plus composer… Et ce qui a amené à un concert comme ce soir qui était plutôt cool.
Maxime : Plutôt cool, ouais
- C’est un sacré show que vous nous avez fait quand même ! Vous avez-baigné dans le rock depuis que vous êtes nés ?
Kevin : Mon même pas.
Maxime : Je suis né dans le caniveau (tous explosent de rire) Ma mère est toxico, mon père est prostitué. (rires)
Jérôme : C’est ça qui est génial, c’est qu’on a tous des influences un peu différentes : Rock, Blues, plus classique ou moi qui suis plus métal. On arrive à fusionner tout ça et à en faire notre truc.
Maxime : Ce qui est bien c’est qu’on vraiment a notre identité. C’est vraiment notre musique à nous, c’est notre son. Et on est vraiment très content de ça. Je sais pas si j’ai le recul nécessaire, mais j’pense que c’est quelque chose qui est assez nouveau, différent, qui sort un peu du lot.
Kevin : J’ai la prétention de penser que c’est quelque chose qui peut se différencier.
Maxime : Je pense qu’on a trouvé la formule magique entre les quatre personnalités.
Nico : Ce qui est clair c’est qu’on a quatre personnalités bien différentes, bien distinctes, qui arrivent à se retrouver.
- Vous avez aussi un bon niveau derrière.
Kevin : Moi ça fait que deux ans.
Nico : On travaille depuis un an. Et vu que ça marche, plus ou moins à chaque fois, on continue et puis là on va essayer d’en faire notre vie. On va essayer de se donner les chance de le faire.
Maxime : On voit les réactions des gens, du coup on répète dans notre coin. Et quand on joue devant un public, on constate qu’ils aiment, qu’ils en veulent encore. Donc on en rajoute encore plus !
Jérôme : Quand les gens sont avec nous, on est à donf. Et puis on est aussi des bêtes de scènes en même temps (tous éclatent de rire).
- Vous avez retourné la salle ce soir. De quelles rock stars vous vous êtes inspiré ? Vous avez maté quels groupes en vidéo ?
Maxime : Mick Jagger
Kevin : Angus Young
Jérôme : Metallica. Le truc, c’est qu’on a nos influences et notre style de zik permet de développer notre style perso. Et l’interaction avec le public fait qu’on se lâche sur scène.
Kevin : Je ne m’exprime jamais mieux que quand je suis avec ma gratte. C’est paradoxal dans un sens, mais je m’exprime jamais mieux que quand j’ai ma gratte et avec des gens
Maxime : Et quand on est réunis tous les quatre.
Tous : Ouais, c’est clair.
Kevin : C’est beau un groupe qui s’aime.
Maxime : Y’a une fusion entre nous quatre
Jérôme et Kévin : ça donne une super mayonnaise.
Et le nom du groupe, Clock N’ Work, a un quelconque rapport avec Clockwork Orange [titre original d’Orange Mécanique, film de Stanley Kubrick]
Nico : C’est ça principalement.
Maxime : J’adore faire flipper.
Kevin : Le mot d’ordre c’est décadence.
Nico : C’est pas du fabriqué. On a jamais travaillé ce côté-là.
Kevin : Oui c’est naturel chez Maxime
Nico : Il m’a toujours dit, moi mon but dans la vie c’est de montrer mon côté noir sur scène.
Kevin : D’un côté on est très cool, très sympa, très gentil machin, mais une fois qu’on est sur scène … (pause pour effet puis voix machiavélique) Rien ne nous arrête.
Nico : Cette interview est super prétentieuse, je sais pas si vous vous rendez compte.
Maxime : Attend, on sort de scène. Ca s’est bien passé, on avait des défi important à relever, on les a relevés… et puis on est un peu bourrés !
- Et au festival Taubertal Open Air en Allemagne ça s’est passé comment ? [Les finalistes d’Emergenza de chaque pays se retrouvent au Taubertal festival en Bavière]
Maxime : Ah merde ! pourquoi on parle de ça ?
Nico : Alors pour être honnête, en Allemagne, on s’est pris une claque.
Kevin : C’est le genre de claque qui fait qu’on se pose les bonnes questions. Soit on se relève, soit on split. Et nous on a vraiment eu envie de continuer parce qu’on y tient, c’est notre bébé.
Maxime : On a été confrontés à des grands groupes, des groupes très pro.
Kevin : C’est là qu’on s’est rendus compte qu’on avait un pas un rythme de répétition qui était suffisant.
Nico : Ce qui s’est passé c’est qu’en Allemagne, on avait des prétentions de groupe pro sans avoir fait le travail nécessaire. Ca on en a pris conscience. Mais c’est surtout un incident de parcours que cette scène. Mais c’est salvateur parce que ça va nous permettre de…
Jérôme : De nous remettre sur les rails.
Nico : Et de nous remettre à notre place aussi.
Kevin : On s’est pété la gueule, on a décidé d’affronter le truc et de pas être défaitiste.
Jérôme : On nous a reproché que c’était un peu brouillon, un peu casse gueule. Et c’est ce qu’on a bossé pendant un mois et demi.
Nico : On avait une grosse pression, en tous cas la section rythmique pour ce soir. On a multiplié les répètes plus des répètes rythmiques. Et ça commence à porter ses fruits, afin de rattraper le retard qui avait pu être accumulé. C’était notre challenge de ce soir. A un moment donné si ça marche pas, il faut se poser des questions sérieuses. On s’est donné les moyens pendant un mois et demi, donc on est content de ce soir.
Jérôme : Là on est sur des bons rails.
Nico : On va essayer de maintenir ce cap. Enfin non ! (déterminé) On va le faire (rires). Une claque comme ça on veut pas en reprendre d’autre.
- Vous avez des dates :
Tous : Non.
Kevin : A Evreux dans deux semaines je crois.
Maxime : On cherche un manager, booker, producteur.
Nico : On cherche à jouer surtout.
Maxime : Ouais, on cherche à avoir des dates.
Kevin : y’a des gens qu’on connaît pas qui nous demandent si on va rejouer.
Nico : On est souvent à la Scène Bastille
Kevin : Quand c’est pas annulé par arrêté préfectoral.
Le MySpace de Clock N'Works
Le Facebook de Clock N'Works
[ZiKomAgnes] Clock N'Works @ New Morning
13:29 Publié par FredPour la rentrée, Emergenza présentait les finalistes du tremplin rock lors d’un showcase au New Morning. Les gagnants étaient The Wallpapers et Clock N’Works ex-aequo.
The Wallpapers est un groupe aux influences très implantées dans les années 60 : The Doors, Pink Floyd, The Beatles, The Kinks… on les croirait tout droit sortis d’une répèt’ dans un garage de Leeds – un vrai groupe indie comme on [je] les aime.
Mais le groupe qui m’a vraiment intriguée a été Clock N’Works. D’apparence, ce sont quatre jeunes aux cheveux dans le vent. Le premier groupe qui m’est venu à l’esprit en les écoutant était The Hives, pour la rapidité d’exécution et l’énergie qui s’en dégageait. Mais le style est plus rock que punk et le guitariste ne fait pas 120kg. Leur jeu de scène rappelait plutôt un style rock des années 70. J’ai ensuite opté pour Iggy and the Stooges, mais avec un côté dark. Le chanteur – un Romain Duris avec un côté Kasabian - prend un malin plaisir à émettre des rires sardoniques quand ce n’est pas carrément sexuel.
Peu importe les influences, le tout c’est que ça marche. L’audience qui était resté relativement calme toute la soirée et qui commençait à montrer des signes de fatigues après 4 groupes, après des débuts timides, remplit peu à peu la fosse et se met à taper dans ses mains. Difficile en effet de rester de marbre devant le show qu’ils mettent en scène ! Le public a à peine le temps de reprendre son souffle qu’ils enchaînent. Les intros sont brut, un petit côté à la Noir Dés. Leur reprise de Sergent Pepper est très bien accueillie. Puis l’énergie se rapproche de la rage, la basse et la batterie se lancent dans des dialogues de furieux. La guitare part en solo de furieux, le tout s’accélère, le public suit, la batterie est au carré, l’explosion est presque salvatrice – un peu plus et ils smashent leur guitares sur le sol !
L’audience, rompue, a rendu son verdict : pour la première fois de la soirée elle réclame une autre chanson.
Le MySpace de Clock N' Works
Le Facebook de Clock N'Works
[Donjipez] Découverte : le France Culture d’Arnaud Fleurent-Didier
08:10 Publié par FredIl lui suffit de quelques mots pour vous poser un personnage – celui de ce titre – un peu Feu follet. C’est en remontant un hashtag #gainsbourg (voir post précédent) sur Twitter que j’ai posé l’oeil et l’oreille sur ce France Culture d’Arnaud Fleurent-Didier. Un texte, des sons : de quoi faire d’une chanson (que je ne classerai pas dans “française”) une belle découverte de la nuit. Dandy dada que ce musicien au nom composé ? Je n’en sait fichtre rien si ce n’est d’en constater l’art des mots et la touche musicale popisante de subtiles richesses. Le morceau est extrait d’un album, La Reproduction, à venir en octobre (clic clic).
Le voici en clip :
Et en superbe teaser sur le site du musicien (suivez la flèche).
par Donjipez.[ZiKomAgnes] Inglourious Basterds by Q. Tarantino
09:06 Publié par FredTout d'abord, je m'insurge! Quelle idée de sortir un Tarantino à la mi-Août! Ils avaient pas une comédie de série B à mettre à la place?! Résultat, je n'ai pu voir le dernier film culte que la semaine dernière. Pour l'occasion, j'ai cherché, et oh joie! Le Max Linder avait choisi Inglourious Basterds dans sa très sélective programmation. A grand réalisateur, se doit une salle prestigieuse.
La première scène donne le ton. Dans la campagne française, une jeune femme étend le linge pendant que l'homme coupe du bois sur un tronc... une musique s'élève alors qu'on aperçoit au loin une berline noire - probablement Nazie - s'approcher. Alors que je vois se défiler sur l'écran une scène digne d'un western de Sergio Leone, je m'attends à une mélodie d'Ennio Morricone pour s'accorder au décor, comme la fameuse scène dans Il était une fois dans l'ouest... Pour vous remémorer:
Première surprise: c'est la Lettre à Elise! Et ce premier chapitre démarre le film en trombe!
J'ai adoré le florilège d'accents: le parfait accent du fin fond Tennessee pour Brad Pitt, l'accent british au possible digne de la reine elle-même pour Michael Fassbender... mais le plus drôle c'est ce mixage linguistique: les Allemands parlent Français, les Anglais parlent Allemand, les Français parlent Anglais et les Américains... Italien!! comme des vaches espagnoles, cela va sans dire.
Après nous nageons en plein cliché. Un Hitler hystérique, c'est comme ça qu'on l'aime, un Churchill flegmatique, comment l'imaginer autrement... Puis Daniel Brühl, l'acteur Allemand fétiche (Good Bye Lenin, The Edukators) joue le héros de guerre tombé amoureux de la petite française (avec l'accent schleu!). Diane Kruger est la belle actrice espionne pour les Alliés qui utilise son charme pour détourner l'attention. Mélanie Laurent est la juive française, fière comme pas deux, qui a vu le massacre de sa famille et se tient prête en attendant sa revanche...
Christopher Waltz campe un Colonel Hans Landa, surnommé le chasseur de Juifs. Cruel, sadique et retors au possible, mais sophistiqué et cultivé, il compare les Juifs à des rats – mais à son sens, ce n'est pas péjoratif, bien entendu.
Brad Pitt, quant à lui, est le Colonel Aldo Raine, l'américain venu sauver l'Europe de tous ces nazis, un type en mal d'action dans une guerre par trop stratégique à son goût. Il fait partie des types qui en ont vu d'autres (remarquer la cicatrice autour de son cou), les Good Ol' Boys comme on les appelle. Il a constitué une équipe de bras-cassés de Juifs Américains pour terroriser les Nazis par des expéditions punitives sanglantes.
La suite est entièrement de la fiction et n'a aucune valeur historique, alors s'en donner à cœur joie! Il y aura un peu de romance, beaucoup de fusillades, du sang, des flammes, des femmes, des scènes gores inutiles mais indispensables et des trahisons dans tous les sens. De quoi prendre un pied monumental! Et il est clair que Tarantino s'est éclaté à le réaliser.
La bande annonce indique le degré auquel prendre le film:
Plus d'infos sur ce film
Ma scène préférée reste celle de la cave… Un véritable délice !
[ZiKomAgnes] Un prophète de Jacques Audiard
19:18 Publié par Fred
Aller voir un film de Jacques Audiard, c’est difficile de se tromper : ce sera un bon film. Mais ce n’est pas aussi évident, ce n’est pas forcément une promenade de santé: il nous emmène là où on ne préférerait pas regarder, il nous montre la vie telle qu’elle est, il nous reflète tels que nous sommes, sans détours. Un prophète m'a laissée éperdument émue et sans voix.
Nous suivons ici Malik dès ses tous premiers pas dans l’univers carcéral. On ne sait pas d’où il vient, on ne comprend pas vraiment pourquoi il se retrouve là, on devine qu’il est illettré, on remarque les profondes cicatrices sur son dos.
Mais Malik est loin d’être une victime innocente. Certes les décisions auxquels il se retrouve confronté sont régis par la loi de la prison et donc lui échappent complètement, mais il n’est pas tout blanc. Agressif, calculateur plus que débrouillard, revanchard, il reste pourtant touchant : il est humain !
En effet, ce n’est pas un film qui encense la prison en aidant les illettrés, ni qui la descends en modelant les jeunes en futures malfrats ; ce n’est pas un film sur les gangs rivaux, ni sur le racisme en milieu carcéral ; ce n’est pas un film sur le pouvoir possédé par les détenus sur l’extérieur ou le contraire ; ce n’est pas un film sur la difficulté de survivre en prison ou à la prison… C’est tout en même temps. A l’image de la vie, nous n’avons pas qu’une seule option, comme nous n’avons pas qu’une seule facette. Nos choix reposent sur des éléments extérieurs incontrôlables : au gré des rencontres, malgré les obstacles, en tenant compte de nos fantômes. Où on apprend ici que pour mieux avancer, il faut les écouter.
‘L'idée, c'est de sortir un peu moins con qu'on est en entrant’ sophisme de son ami Ryad.
Tahar Rahim incarne Malik, une gueule d’ange qui la cache parfois sous des airs de Mesrine. On retrouve à ses côtés Niels Arestrup - le père dans De Battre Mon Cœur S’est Arrêté – ici, un parrain de la mafia corse qui détient les rennes de la centrale. Un parrain qui s’accroche désespérément au pouvoir qu’il représente. Leur interdépendance rend le lien frêle mais intense alors que tout les oppose.
Mais attention, Un prophète n’est pas juste un croquis sombre de la vie en prison. L’atmosphère est à mi-chemin entre Les Evades et Animal Factory : les traits d’humours qui le zèbrent contrastent avec le camaïeu de gris en toile de fond pour nous bouleverser d’autant plus.
Primé à maintes reprises, Jacques Audiard nous avait apporté en tant que ‘Un Héros Très Discret’ avec Mathieu Kassovitz, ‘Sur mes lèvres’ avec Vincent Cassel et ‘De Battre Mon Cœur S’est Arrêté’ avec Romain Duris. En 1999, il avait conquis la France avec le scénario de ‘Venus Beauté (Institut). Cette année, il remporte le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes ‘Un Prophète’.
Un avantage d’être scénariste avant d’être réalisateur c’est qu’il sait faire ressortir les émotions, en mêlant le bon moment, le bon acteur, le bon dialogue, le bon mouvement de caméra…
N’oublions pas non plus qu’on lui doit aussi le clip de Comme elle vient de Noir Désir. Le fameux clip avec les sourds-muets qui débute sur « 13% aux européennes, 15% aux présidentielles… Il vaut mieux être sourde que d’entendre ça ».Je ne résiste pas à l’envie de le redécouvrir avec vous :
Pour info la bande annonce du film ‘Un Prophète’ :
Nous suivons ici Malik dès ses tous premiers pas dans l’univers carcéral. On ne sait pas d’où il vient, on ne comprend pas vraiment pourquoi il se retrouve là, on devine qu’il est illettré, on remarque les profondes cicatrices sur son dos.
Mais Malik est loin d’être une victime innocente. Certes les décisions auxquels il se retrouve confronté sont régis par la loi de la prison et donc lui échappent complètement, mais il n’est pas tout blanc. Agressif, calculateur plus que débrouillard, revanchard, il reste pourtant touchant : il est humain !
En effet, ce n’est pas un film qui encense la prison en aidant les illettrés, ni qui la descends en modelant les jeunes en futures malfrats ; ce n’est pas un film sur les gangs rivaux, ni sur le racisme en milieu carcéral ; ce n’est pas un film sur le pouvoir possédé par les détenus sur l’extérieur ou le contraire ; ce n’est pas un film sur la difficulté de survivre en prison ou à la prison… C’est tout en même temps. A l’image de la vie, nous n’avons pas qu’une seule option, comme nous n’avons pas qu’une seule facette. Nos choix reposent sur des éléments extérieurs incontrôlables : au gré des rencontres, malgré les obstacles, en tenant compte de nos fantômes. Où on apprend ici que pour mieux avancer, il faut les écouter.
‘L'idée, c'est de sortir un peu moins con qu'on est en entrant’ sophisme de son ami Ryad.
Tahar Rahim incarne Malik, une gueule d’ange qui la cache parfois sous des airs de Mesrine. On retrouve à ses côtés Niels Arestrup - le père dans De Battre Mon Cœur S’est Arrêté – ici, un parrain de la mafia corse qui détient les rennes de la centrale. Un parrain qui s’accroche désespérément au pouvoir qu’il représente. Leur interdépendance rend le lien frêle mais intense alors que tout les oppose.
Mais attention, Un prophète n’est pas juste un croquis sombre de la vie en prison. L’atmosphère est à mi-chemin entre Les Evades et Animal Factory : les traits d’humours qui le zèbrent contrastent avec le camaïeu de gris en toile de fond pour nous bouleverser d’autant plus.
Primé à maintes reprises, Jacques Audiard nous avait apporté en tant que ‘Un Héros Très Discret’ avec Mathieu Kassovitz, ‘Sur mes lèvres’ avec Vincent Cassel et ‘De Battre Mon Cœur S’est Arrêté’ avec Romain Duris. En 1999, il avait conquis la France avec le scénario de ‘Venus Beauté (Institut). Cette année, il remporte le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes ‘Un Prophète’.
Un avantage d’être scénariste avant d’être réalisateur c’est qu’il sait faire ressortir les émotions, en mêlant le bon moment, le bon acteur, le bon dialogue, le bon mouvement de caméra…
N’oublions pas non plus qu’on lui doit aussi le clip de Comme elle vient de Noir Désir. Le fameux clip avec les sourds-muets qui débute sur « 13% aux européennes, 15% aux présidentielles… Il vaut mieux être sourde que d’entendre ça ».Je ne résiste pas à l’envie de le redécouvrir avec vous :
Pour info la bande annonce du film ‘Un Prophète’ :
[KDFA] Dama du groupe Mahaleo en Webcast sur la KDTV! ce soir
17:08 Publié par Fred
Ce soir vers 20h30 en cliquant sur l’onglet KDTV!vous pourrez découvrir le webcast live de Dama de son vrai nom Rasolofondraosolo Zafimahaleo. Alors je vous vois déjà venir : euhh c’est qui Dama? …et bien je vais tenter de vous le présenter, chose difficile tant ce chanteur représente beaucouppour la culture musicale malgache!
En effet il est juste un des membres fondateur du plus grand groupe malgache de tous les temps à savoir MAHALEO …
Son groupe Mahaleo (”indépendant”, en malgache) est un phénomène transgénérationnel à Madagascar : depuis plus de 35 ans de carrière (qu’ils ont célèbré dignement à l’Olympia), pas un feu de camp sans que l’on fredonne ses chansons ! Si leur image reste liée à la grève de 1972 qui aboutit à la chute du régime pro-français en place depuis l’indépendance de Madagascar, ces songwriters influencés par le courant folk américain doivent aussi leur popularité à leurs textes socio-politiques. Ancien député, Dama a notamment enregistré en 1994 aux Etats-Unis un album avec son compatriote D’Gary, guitariste virtuose.
Il nous fait le plaisir d’être le premier artiste à faire un webcast en live sur la KDTV!et je l’en remercie, j’éspère que cette première augurera de beaucoup d’autres live encore…
A plus tard donc pour ce Webcast et sâchez que votre soutient constant depuis 2004/2005 à mes débuts dans le blogging est la meilleure des récompenses…
liens:
*le site officiel du groupe Mahaleo
*le myspace de Mahaleo
En effet il est juste un des membres fondateur du plus grand groupe malgache de tous les temps à savoir MAHALEO …
Son groupe Mahaleo (”indépendant”, en malgache) est un phénomène transgénérationnel à Madagascar : depuis plus de 35 ans de carrière (qu’ils ont célèbré dignement à l’Olympia), pas un feu de camp sans que l’on fredonne ses chansons ! Si leur image reste liée à la grève de 1972 qui aboutit à la chute du régime pro-français en place depuis l’indépendance de Madagascar, ces songwriters influencés par le courant folk américain doivent aussi leur popularité à leurs textes socio-politiques. Ancien député, Dama a notamment enregistré en 1994 aux Etats-Unis un album avec son compatriote D’Gary, guitariste virtuose.
Il nous fait le plaisir d’être le premier artiste à faire un webcast en live sur la KDTV!et je l’en remercie, j’éspère que cette première augurera de beaucoup d’autres live encore…
A plus tard donc pour ce Webcast et sâchez que votre soutient constant depuis 2004/2005 à mes débuts dans le blogging est la meilleure des récompenses…
liens:
*le site officiel du groupe Mahaleo
*le myspace de Mahaleo
[ZiKomAgnes] Hold Your Horses! @ Les Disquaires
16:00 Publié par Fred[Update] Hold Your Horses! on donc gagné l'appel aux vote et participent à Rock En Seine , Bravo à eux!
Hier soir je me rends à la rentrée des Disquaires, un bar à Bastille, l'occasion de retrouver les potes en terrasse, raconter les vacances, se remettre tout doucement sur les rails. La programmation est lourde ce soir: 14 artistes entre les DJ, chanteurs et groupes confondus. Avec la chaleur, on reste plutôt en terrasse à discuter, mais on me fait signe de venir écouter le prochain groupe: Hold Your Horses!
Hier soir je me rends à la rentrée des Disquaires, un bar à Bastille, l'occasion de retrouver les potes en terrasse, raconter les vacances, se remettre tout doucement sur les rails. La programmation est lourde ce soir: 14 artistes entre les DJ, chanteurs et groupes confondus. Avec la chaleur, on reste plutôt en terrasse à discuter, mais on me fait signe de venir écouter le prochain groupe: Hold Your Horses!
Je rejoins mes amis, tout le monde écoute religieusement. Je me pose, et me retrouve subjuguée, scotchée. L'atmosphère qui nous enveloppe est envoûtante.
La formation est en acoustique et en nombre restreint de musicien: Charles, chanteur et guitariste lead, Grégory à la guitare rythmique, Robin à la basse (une magnifique Hofner! J'ai craqué dessus! Et il a gracieusement accepté de poser pour moi ^ ^), Gilles au violon et Florence à la batterie. Normalement, ils ont aussi une trompettiste et un violoncelliste, que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer.
Charles est de Washington DC, Florence de Caroline du Nord, ils se sont rencontrés à Londres et ont commencé en duo. Puis ils ont bougé sur Paris et ont commencé à recruter. Ils ont été repérés par les Boutiques Sonores, et SFR Jeunes Talents pour le festival Rock en Seine. Je me suis aussitôt fait la réflexion que Hold Your Horses! serait parfait pour la Blogothèque, le style correspondant parfaitement à leur ligne éditoriale. Il s'avère que Nat m'a devancé à la Route du Rock (c'est le premier groupe, dans le champ de maïs – je vous mets au défi de ne pas tomber amoureux de Florence!)
La batteur, Florence, qui chante en duo avec Charles, a une énergie ravageuse, elle ressent chaque note qu'elle joue ou chante, elle vit sa musique, elle kiffe et nous le montre! Sur la chanson « 70 million », ils se marraient sur scène, Charles se met à faire des percus sur le tom de Florence. Ils prennent tous leur pied à jouer ensemble et le partage avec le public.
De prime abord, le premier groupe qui nous vient en tête c'est Arcade Fire, forcément - violon oblige? Certains les comparent à Of Montreal, d'autres à Interpol... J'ai trouvé ça plus pêchu, plus enlevé, j'y ai trouvé une originalité rythmique que j'avais rencontré chez les Wombats – un grand écart ici, je l'admets. Moi j'ai tapé dans mes mains, et c'est suffisamment rare pour le souligner. J'ai pas pu résister à l'envie de filmer une chanson:
La formation est en acoustique et en nombre restreint de musicien: Charles, chanteur et guitariste lead, Grégory à la guitare rythmique, Robin à la basse (une magnifique Hofner! J'ai craqué dessus! Et il a gracieusement accepté de poser pour moi ^ ^), Gilles au violon et Florence à la batterie. Normalement, ils ont aussi une trompettiste et un violoncelliste, que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer.
Charles est de Washington DC, Florence de Caroline du Nord, ils se sont rencontrés à Londres et ont commencé en duo. Puis ils ont bougé sur Paris et ont commencé à recruter. Ils ont été repérés par les Boutiques Sonores, et SFR Jeunes Talents pour le festival Rock en Seine. Je me suis aussitôt fait la réflexion que Hold Your Horses! serait parfait pour la Blogothèque, le style correspondant parfaitement à leur ligne éditoriale. Il s'avère que Nat m'a devancé à la Route du Rock (c'est le premier groupe, dans le champ de maïs – je vous mets au défi de ne pas tomber amoureux de Florence!)
La batteur, Florence, qui chante en duo avec Charles, a une énergie ravageuse, elle ressent chaque note qu'elle joue ou chante, elle vit sa musique, elle kiffe et nous le montre! Sur la chanson « 70 million », ils se marraient sur scène, Charles se met à faire des percus sur le tom de Florence. Ils prennent tous leur pied à jouer ensemble et le partage avec le public.
De prime abord, le premier groupe qui nous vient en tête c'est Arcade Fire, forcément - violon oblige? Certains les comparent à Of Montreal, d'autres à Interpol... J'ai trouvé ça plus pêchu, plus enlevé, j'y ai trouvé une originalité rythmique que j'avais rencontré chez les Wombats – un grand écart ici, je l'admets. Moi j'ai tapé dans mes mains, et c'est suffisamment rare pour le souligner. J'ai pas pu résister à l'envie de filmer une chanson:
Alors maintenant, si on veut qu'ils jouent au festival Rock en Seine, ils faut voter pour eux sur le site SFR Jeunes Talents:
http://musique.sfrjeunestalents.fr/artiste/hold-your-horses-/
Sinon pour écouter d'autres chansons:
http://www.myspace.com/holdyourhorsesparis
Je recommande: Patience while tantrums of waterfalls.
[ZiKomAgnes] Multiphonies GRM @ la Maison de la Radio
09:35 Publié par FredLe 27 juin, alors que certains dansaient sur des rythmes techno à la Gay Pride, et que d'autres partaient voir IAM au Zénith, je me suis rendue à un concert gratuit à la Maison de la Radio. Ma tante, qui parcourt les programmes du Groupe de Recherches Musicales de l'Institut National de l'Audiovisuel dans son temps libre, m'a proposé ce concert. Nous ne connaissions rien du compositeur, juste le titre nous avait bien amusé: « Tragédie de la Fraise » et « Lamentations de la Molaire Frustrée ». J'ai bien proposé à des amis de m'accompagner, mais bizarrement, quand on annonce un concert de musique contemporaine, on vous regarde différemment.
A la lecture du programme, le texte est un extrait de la pièce "Fuori dai Denti" de Tiziano Scarpa traduit en français. On commence par la Fraise: deux types en blouse entre sur scène, lumière frontale, l'un à la clarinette basse, l'autre au saxophone baryton. Ils ont l'air de lire une partition, mais on n'entend que des sons distordus, des sortes de couacs... Eric Tremolières, ténor, rentre et lit le texte. Enfin, il le lit pas, mais il part dans les aigus, descends dans les graves, joue avec l'intonation de sa voix... C'est assez bizarre – comme une parodie de musique contemporaine.
On passe à la molaire: Nichola Isherwood, basse baryton, rentre. On nous a prévenu qu'il était malade, mais qu'il allait interpréter ce morceau contre l'avis de son médecin. Je me demande ce que ça aurait rendu s'il avait été en pleine forme!! C'était époustouflant! Il nous a montré une amplitude de voix hallucinante et avec une puissance! D'un coup on comprend le concept de la première partie (la fameuse fraise).
Pendant l’entracte, je me suis demandé si je restai ou pas, un concert m’attendait dans un squat; et à la lecture du programme la deuxième partie était une obscure œuvre de Mauricio Kagel: "Phonophonie, quatre mélodrames pour voix et autres sources sonores…" Une sorte de deuil du chanteur d’opéra… ça promettait d’être gai.
Au final, j’ai bien fait de rester. C’était le même basse-baryton que pour la molaire, Nicholas Isherwood. Il y avait un jeu de scène fantastique avec une webcam et un écran. La première scène, face à la webcam, il faisait un monologue avec seulement quelques mots allemand "ach", "doch", "nein"… Dans l’obscurité, à la lumière de la webcam, sa tête ressortait en bleu. Après un silence solennel, un enfant a commencé à rire en voyant les mimiques exagérées du chanteur qui baillait, s’extasiait, ou prenait un air surpris. C’est là que l’assistance s’est détendue. Le chanteur a commencé à jouer avec la caméra, faisant sa tête flottante se refléter à l’infini en chœur avec ses modulations vocales, puis il s’est déplacé dans l’assistance.
Le monologue s’est ensuite transformé en dialogue entre le chanteur et une vidéo de lui-même. De même, à partir de sons, qui sont des mots allemands, il a créé une discussion complète, laissant libre l'interprétation au spectateur. Après avoir joué avec une boîte à son, dont le sens m'a échappé, le quatrième mélodrame montrait le chanteur en présentation constante et à la merci du metteur en scène et de ses élucubrations.
Nous avons été impressionnés par ces jeux autour de quelques sons, par cette mise en scène basée sur trois fois rien et par la puissance et l’amplitude de sa voix.
[ZiKomAgnes] elles@centrepompidou
08:49 Publié par FredJeudi, en passant devant le Centre Georges Pompidou, je réalise que l'expo Kandinski se finit bientôt et que je ne l'ai toujours pas vue. Je décide d'y remédier de ce pas. Curieuse de nature et ayant quelques heures devant moi, je m'arrête en chemin pour l'exposition elles@centrepompidou: artistes femmes dans les collections du Musée national d'art moderne.
Après une entrée en matière relativement classique par Niki de Saint Phalle, nous entrons dans des espaces délimités selon des thèmes.
J'ai été interpelée par différents aspects:
- Une salle appelée Genital Panic, les femmes refusent « la représentation avilissante du regard masculin désirant et se réapproprient le motif de la vulve ».
- Dans une des salles de la partie intitulée Feu A Volonté, on tombe sur des images sont assez cocasses : des vidéos montrant le quotidien des femmes en Burka: quand elles font leur gym ou quand elles bronzent.
- La salle Corpographie dénonce « les stéréotypes de beauté imposés aux femmes par le biais des médias »...
La partie qui m'a amusée a été le pan de mur dédié aux posters des activistes appelées Guerilla Girls qui ont cherchent à promouvoir les femmes et les personnes de couleurs dans les arts.
Enfin la pièce qui m'a le plus touchée a été cette citation de Louise Bourgeois - celle aux araignées!
" Il faut que je fasse autre chose que m'amuser. Il faut que je travaille. Comme un homme, il faut que je fasse quelque chose qui vaille la peine plutôt que de toujours faire des trucs de femme. Peut-être faut-il que je devienne quelque chose d'autre, même si je ne peux pas changer. Il faut au moins que je fasse quelque chose. Il y a quelque chose qui cloche dans ce que je fais, ça veut peut-être dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce que je suis. Faire, faire quelque chose d'autre, changer mes désirs, faire les choses à ma manière, pas à leur manière, changer, ajuster, refaire, transformer, améliorer, reconstruire. Je change le monde autour de moi puisque je n'arrive pas à me changer moi-même"
Louise Bourgeois
L'expo elle@centrepompidou est à Beaubourg jusqu'en mai 2010
La bande annonce
[ZiKomAgnes] The Reader
15:20 Publié par Fred
Pour se remettre dans le contexte: au lendemain de la seconde guerre mondiale, un jeune garçon, Michael Berg, a eu une liaison secrète avec une femme jusqu'à ce qu'elle disparaisse sans laisser de traces. Quelques années plus tard, lors d'un procès des crimes de guerre Nazi, il retrouve Hannah sur le banc des accusés.
Cette femme mystérieuse est jouée par Kate Winslet qui a reçu l'oscar de la meilleure actrice pour le rôle d'Hannah. Par conséquent on attend beaucoup de sa performance aux antipodes de son rôle phare dans Raison et Sentiments - euh pardon, Titanic.
On retrouve une femme plus mûre, plus sûre d'elle, plus nature, plus belle, plus vraie.
Cette femme a la particularité d'apprécier énormément qu'on lui fasse la lecture. Le jeune homme éperdument amoureux s'adonne à son rôle corps et âme. Cela donne lieu à des scènes de lecture jouées à merveille par le jeune David Kross.
Ralph Fiennes joue Michael Berg à l'âge adulte. On le retrouve dans un contexte qui lui sied bien puisqu'on se souviendra de sa performance dans la fameuse Liste de Schindler – plus qu'en tant que Voldemort dans Harry Potter!
Ce film a l'avantage de ne pas prétendre répondre aux questions que le sujet pose: Doit-on juger ceux qui obéissaient ou ceux qui donnaient des ordres? Ces procès de crimes de guerre traitaient plus des détails que des vraies blessures dont l'Allemagne a souffert. Il laisse chacun de ses personnages répondre à sa manière, sans juger. A chacun de choisir son camp.
Les émotions sont travaillées: la tension est palpable, au point qu'une complicité se crée entre Michael – adolescent ou adulte - et nous. On ressent son désarroi... on passe des larmes qui montent aux yeux au rire, tellement on est pris au dépourvu...
Un film poignant!
Un seul regret: de n'avoir pas pris le temps de lire le livre par Bernard Schlink avant (et dans le texte si possible).
La bande annonce
Cette femme mystérieuse est jouée par Kate Winslet qui a reçu l'oscar de la meilleure actrice pour le rôle d'Hannah. Par conséquent on attend beaucoup de sa performance aux antipodes de son rôle phare dans Raison et Sentiments - euh pardon, Titanic.
On retrouve une femme plus mûre, plus sûre d'elle, plus nature, plus belle, plus vraie.
Cette femme a la particularité d'apprécier énormément qu'on lui fasse la lecture. Le jeune homme éperdument amoureux s'adonne à son rôle corps et âme. Cela donne lieu à des scènes de lecture jouées à merveille par le jeune David Kross.
Ralph Fiennes joue Michael Berg à l'âge adulte. On le retrouve dans un contexte qui lui sied bien puisqu'on se souviendra de sa performance dans la fameuse Liste de Schindler – plus qu'en tant que Voldemort dans Harry Potter!
Ce film a l'avantage de ne pas prétendre répondre aux questions que le sujet pose: Doit-on juger ceux qui obéissaient ou ceux qui donnaient des ordres? Ces procès de crimes de guerre traitaient plus des détails que des vraies blessures dont l'Allemagne a souffert. Il laisse chacun de ses personnages répondre à sa manière, sans juger. A chacun de choisir son camp.
Les émotions sont travaillées: la tension est palpable, au point qu'une complicité se crée entre Michael – adolescent ou adulte - et nous. On ressent son désarroi... on passe des larmes qui montent aux yeux au rire, tellement on est pris au dépourvu...
Un film poignant!
Un seul regret: de n'avoir pas pris le temps de lire le livre par Bernard Schlink avant (et dans le texte si possible).
La bande annonce
[Donjipez] Sister Marianne et Mister David, un Panthéon qui bouge encore
15:01 Publié par FredToujours problématique les doubles affiches. Il y a ceux qui sont venus plutôt pour l’un et ceux qui sont venus plutôt pour l’autre. Ceux qui sont venus plutôt pour les deux et encore ceux qui sont venus vaguement pour l’un, l’autre ou les deux. Faut que la sauce prenne. Mais peut être aussi que seul aucun n’aurait rempli une arène – qui est un théâtre romain me suis-je fait reprendre récemment au sujet de l’enceinte lyonnaise -, n’affichant pas complet hier soir même si finalement assez bien garnie.
C’est Marianne Faithfull qui ouvre le bal. Jamais facile de parler d’un mythe même s’il ne s’effondre pas. Et le problème avec Marianne Faithfull c’est que du haut de cette petite anglaise, quarante-cinq ans de l’histoire du rock te regardent. Ca impressionne. Trop peut être pour un public assis presque trop poli avant de se montrer ravi. On se croirait un peu à un concert de jazz, certains morceaux en auront la tonalité. Ou près d’un kiosque à musique si l’on veut satisfaire les origines aristocrates autrichiennes de la dame, petite-nièce du sulfureux – déjà, ce doit être de famille -Leopold von Sacher-Masoch.
De fait on ne cherche pas d’angle avec lady Marianne puisque l’angle c’est elle.Tu es quand même face à quelqu’un qui s’est barrée de chez son mari galeriste pour aller vivre chez Brian Jones en même temps qu’Anita Pallenberg - au passage sacré Keith, va. Puis elle devient l’égérie de Mick Jagger. Avec Richards, il lui offrira quelques perles.
Moi, j’aurai attendu Dangerous Acquaintances pour tomber dans les griffes de la chanteuse aux cheveux mouillés (sur la pochette). Avec un certain mérite puisque l’air du temps était ailleurs. Mais sa légende était déjà en marche depuis
(Mick Jagger et Marianne Faitfull ) CC beasclub
longtemps. Ce LP, héritier du culte Broken English, me mit sur la piste de cette voix singulière. Une voix restée la même.
Tout cela nous vaut un moment charmant, alternant calme et un peu plus de tourmente pour un tour de chant d’un peu plus d’une heure. Sept musiciens : un guitariste, un batteur, un bassiste-contrebassiste, un pianiste (+ claviers), deux cuivres (+ accordéon, flûte…) et un second guitariste (+ scie électrique, violon, mandoline…) et une Marianne Faithfull dans un ensemble pantalon noir veste cintrée sur un chemisier blanc avec faux noeud pap’ imprimé. Un peu l’impression d’être reçue par celle qui se présente désormais comme “une grand-mère s’occupant de ses petits-enfants” pour une garden party typically british. Pour le reste, sur scène, c’est sobriété et simplicité avec juste un tabouret pour se percher de temps à autres, et laisser les solistes dans la lumière, ainsi qu’un livret sur un pupitre.
Je vais pas faire la set list, je l’ai pas notée. Bien sûr certain(e)s regretteront l’absence de tel ou tel titre Mais, entre un touchant Solitude de Billie Holliday (”écrit par Duke Ellington”, précise-t-elle), des reprises de Buddy Holly et Gary Newman, les incontournables sont là. A commencer par ce long et premier temps fort du concert que sera ce Broken English qui décolle totalement. Ballad of Lucy Jordan bien sûr mais aussi sa “pièce de résistance” (en français dans le texte) Sister Morphine. Sans oublier un Why did you do it poussé bien haut. Si tout cela s’avère un peu attendu, c’est aussi ce que l’on attendait…
Un burning Byrne
Et David Byrne me demandera-t-on ? Et bien à l’heure qu’il est c’est-à-dire tard dans la nuit, j’en suis encore sur le cul. Tiens, je résume : il m’a fait danser. Moi qui combine une flemme intrasèque à une élégance toute relative dans le mouvement : il m’a fait bouger. Et en plus je savais pas trop à quoi m’attendre puisque je ne connaissais pas son travail avec Brian Eno et que, grand bonhomme quand même, ce dernier a toujours suscité chez moi quelques réserves pour sa propension à donner dans la complexité, la musique “savante” et les arrangements electro tarabiscotés.
Bein que nenni. Le New-Yorkais (né en 52 et en Ecosse, merci Wikipédia parce que là m’en serais pas douté…) a livré une putain de performance. Au sens anglais du mot d’ailleurs. Bon, c’est vrai je n’ai jamais vu les Talking Heads (on peut pas tous les avoir vus non plus) même si Stop Making Sense m’avait démontré quel performer cet immense musicien-chanteur-créatif est sur scène. Cela dit le film de Jonathan Demme est de 1984.
Le band dont le nom (et la composition) n’est donc plus Talking Heads (Cf le live de 82 voyons) se présente vêtu de blanc de pied en cap. Tiens, on se croirait à une des fameuses soirées à Saint-Trop’ de feu Eddy Barclay. Devant sa troupe, Byrne en Monsieur Loyal peroxydé balance un petit speech introductif. Lui qui a offert un titre en Creative Common sur une compil’ Wired et semble peu rétif au web, invite l’assistance à “photographier, enregistrer, parler au téléphone ou checker ses mails”. Montrant la set list à ses pieds, alors que trois estrades sont placées en fond de scène avec batterie, percus et keyboards, juste derrière un bassiste et trois choristes (un peu instrumentistes aussi), libérant l’espace du plateau pour les trois danseurs qui vont y débouler, il plaisante encore du fait d’être le seul à avoir le menu de la soirée. Il rappelle que l’album de son side project de 81 avec Eno My Life in the Bush of Ghosts ne s’était pas vendu terrible et… one, two, three, four.
Et de suite ça décolle. C’est lancé pour… ? Pour tout dire je n’ai aucune idée de combien de temps cela a duré, happé que j’étais par le son, la lumière, les chorégraphies et la mise en scène. Va raconter ça, tiens. Tout est parfaitement stylisé, totalement maîtrisé, superbement interprété, incroyablement performé… Merde, les adverbes.
cc Lainey ~
cc Lainey ~
Pas question de tenir une set list à jour, juste d’attrapper les titres à la volée en commençant à s’agiter. On retrouve la touche ethno, world, africaine, la danse et la guitare, le funk et le fun, la disco et le post-punk mais aussi les bidouillages et structures complexes, les samples et effets sonores. Ca fuzze, ça wah-wah, ça distorse aussi. Et cette voix, ce phrasé… Déplacements synchros, danse, énergie : virez les chaises des places d’orchestre réclame une partie du public. Mister David propose d’attendre la fin de deux morceaux plus lents – “j’ai le menu sous les yeux” rappelle-t-il -, ce qui est fait avant que l’enceinte entre encore plus dans la gigue.
Mince alors. Brian Eno version dansante, j’ai besoin d’une bonne révision des 100000 moi. Je récupère un Come with us, me laisse emporter par Once in a Lifetime, me récupère sur Life during Wartime (enfin je crois), redémarre sur The Road to Nowhere, plonge dans Take me to the River… Pour les plus connus. Classiques pour beaucoup mais revisités sans être dénaturés. Ca peut pas finir comme ça ?
Non. Il y a trois rappels calibrés dont l’incadescent Burning Down the House. ça tu l’as dit, c’était chaud.
Un peu plus : – Le Myspace officiel de Marianne Faithfull- Le mini-site de l’album Easy come, easy go.-Le site de David Byrne, la page du Everything that Happens Will Happen Today Tour (music by David Byrne et Brian Eno).
- Et le journal de bord de David Byrne.
[BACI] Là-haut
07:04 Publié par FredUn vieux monsieur carré est amoureux d'une frêle vieille dame qui le lui rend bien. Ils sont ensemble depuis très longtemps et c'est juste tellement joli de les voir si heureux et complices. Et voila que la frêle vieille dame s'affaiblit puis meurt, laissant le monsieur carré tout seul dans leur très jolie maison peinte de toutes les couleurs. Juste au moment où le vieux monsieur carré avait décidé d'offrir un voyage en Amérique du Sud à la frêle vielle dame : ils rêvaient depuis tout petits d'être des aventuriers, c'était l'occasion, enfin.
Pas de suspens, le vieux monsieur carré va partir en Amérique du Sud, il ne pourra pas emmener sa femme alors il emmènera leur maison. Dans son voyage, il va rencontrer un petit garçon rond, un chien ovale, un oiseau losange...
Je ne vais pas vous expliquer que ce film serait une parabole de la quête de l'infini, une application d'une théorie kantienne dont je ne sais rien... En fait, à mon sens, il n'y a pas besoin de se réfugier derrière des excuses pompeuses pour aller voir ce film. Il est vraiment bien. Et ça me suffit.
L'histoire n'est pas tout à fait convenue, les personnages très bien croqués, les situations comiques sont bien amenées, il y a un bon équilibre entre les rigolades et le scénario. Pas mal de choses inattendues aussi et pas de leçon de morale trop envahissante.
Ce film est juste un petit bonbon doux, un baiser léger, une poésie pittoresque, une blague carambar nostalgique. Un morceau de bonheur embullé dans une histoire pour enfants pourtant tout à fait enchanteresse pour la grande que je suis parfois.
photos : CC hyku
[ZiKomAgnes] Les beau gosses
18:42 Publié par Fred
Quand j'ai vu la bande annonce des Beaux Gosses, j'ai trouvé ça hilarant! Pourtant rien d’original au synopsis : Hervé a 14 ans, il est pas très beau, son meilleur est obsédé par les films X et il vit seul avec sa mère un peu intrusive.
Riad Sattouf ça me dit quelque chose... il a du faire d'autres films? Non c'est un auteur-dessinateur de bandes dessinées. Son sujet de prédilection: les amours adolescentes. Après quelques bons retours, je me retrouve dans la salle obscure. Et je ris...mais pas à l'américaine pour des situations improbables, non je ris devant tant de vérité.
J'ai moi-même été assistante de français et je me suis retrouvée à enseigner à des élèves de 14 ans. La tension sexuelle est clairement palpable. Toute l'énergie est consacrée à cet enjeu! Et si je mélangeais ces souvenirs avec mes propres souvenirs du collège, ça donnerait à peu près ce film.
Tout est là, Mamoud qui a bizarrement toujours une main sous la table, la mère qui cherche à tout prix à être jeune, le groupe de geeks, le vrai beau gosse dont toutes les filles sont folles, le prof de littérature torturé et à tendance gothique, l'assistante d'anglais percée de partout... même l'acné paraît vraie !
Ce qui est flagrant, c'est qu'il ne veut pas sortir avec une fille en particulier, il veut sortir avec n'importe quelle fille... mais attention, pas la grosse moche qui ressemble à une calculatrice.
Ce qui m'a plu aussi, c'est de voir l'autre côté. J'ai toujours été une fille, j'ai vécu mon adolescence de filles, et j'ai jamais su comment ça se passait pour les garçons. On les traitait d'immatures, on était loin de la vérité! Les garçons ne sont certes pas épargnés dans cette histoire, et les filles sont jolies et incompréhensibles, comme à leur habitude.
Un petit bijou d'authenticité!
Bande annonce :
Riad Sattouf ça me dit quelque chose... il a du faire d'autres films? Non c'est un auteur-dessinateur de bandes dessinées. Son sujet de prédilection: les amours adolescentes. Après quelques bons retours, je me retrouve dans la salle obscure. Et je ris...mais pas à l'américaine pour des situations improbables, non je ris devant tant de vérité.
J'ai moi-même été assistante de français et je me suis retrouvée à enseigner à des élèves de 14 ans. La tension sexuelle est clairement palpable. Toute l'énergie est consacrée à cet enjeu! Et si je mélangeais ces souvenirs avec mes propres souvenirs du collège, ça donnerait à peu près ce film.
Tout est là, Mamoud qui a bizarrement toujours une main sous la table, la mère qui cherche à tout prix à être jeune, le groupe de geeks, le vrai beau gosse dont toutes les filles sont folles, le prof de littérature torturé et à tendance gothique, l'assistante d'anglais percée de partout... même l'acné paraît vraie !
Ce qui est flagrant, c'est qu'il ne veut pas sortir avec une fille en particulier, il veut sortir avec n'importe quelle fille... mais attention, pas la grosse moche qui ressemble à une calculatrice.
Ce qui m'a plu aussi, c'est de voir l'autre côté. J'ai toujours été une fille, j'ai vécu mon adolescence de filles, et j'ai jamais su comment ça se passait pour les garçons. On les traitait d'immatures, on était loin de la vérité! Les garçons ne sont certes pas épargnés dans cette histoire, et les filles sont jolies et incompréhensibles, comme à leur habitude.
Un petit bijou d'authenticité!
Bande annonce :
[Sebika] Pop de Chambre
07:41 Publié par FredLAZING ON A SUNDAY AFTERNOON…
Image Fred2baro. Revolver au square Jean XXIII,
dimanche 26 juillet 2009.
Le hasard veut parfois que l’on fasse de jolies rencontres. Rencontres amicales, rencontres amoureuses, rencontres musicales, littéraires, picturales, sculpturales, cinématographiques… et autres en “ale”, “ique”, etc.
Je crains que ma vie ne soit entièrement dévouée à ces rencontres… que je gère généralement seule, jalousement. Mais pas toujours.
C’est ainsi que samedi dernier, alors que par le plus pur des hasards (donc) j’allumais la télévision sur la fin d’un JT… mes oreilles se sont attardées plus que de raison sur l’information (au JT, tout est relatif), bercées par de douces sonorités amenées par un jeune groupe parisien : Revolver.
C’est ainsi que samedi dernier, alors que par le plus pur des hasards (donc) j’allumais la télévision sur la fin d’un JT… mes oreilles se sont attardées plus que de raison sur l’information (au JT, tout est relatif), bercées par de douces sonorités amenées par un jeune groupe parisien : Revolver.
Revolver – Leave me alone (extrait de l’album “Music For A While”).
Revolver est ainsi un jeune groupe, composé de trois jeunes hommes talentueux.
Pourquoi Revolver ? Si vous vous posez encore la question c’est que vous n’êtes certainement pas très familiers des Beatles…
Je découvrais plus en profondeur ce trio dimanche, Square Jean XXIII, derrière la cathédrale Notre-Dame (dois-je rappeler à certains qu’il n’y a qu’une seule cathédrale dans notre belle capitale ? – private joke inside).
Une rencontre toute en douceur, enrobée par la fraîcheur apaisante des arbres environnants… Après quelques hésitations (la malédiction du Tour de France me poursuivant), les notes s’envolèrent et la pop rejoint la musique de chambre, à quelques pas de l’éternité.
Une rencontre toute en douceur, enrobée par la fraîcheur apaisante des arbres environnants… Après quelques hésitations (la malédiction du Tour de France me poursuivant), les notes s’envolèrent et la pop rejoint la musique de chambre, à quelques pas de l’éternité.
Un lieu, une rencontre.
Je suis ravie d’avoir découvert ce groupe à cet endroit précis, riche d’Histoire, non seulement dans son sens le plus noble, mais aussi à échelle plus feutrée. C’est en effet à la Maîtrise Notre-dame de Paris que le noyau du groupe se formait autour d’Ambroise et de Jérémie. Et ce n’est que plus tard que Christophe vint achever cette formation…
Je suis ravie d’avoir découvert ce groupe à cet endroit précis, riche d’Histoire, non seulement dans son sens le plus noble, mais aussi à échelle plus feutrée. C’est en effet à la Maîtrise Notre-dame de Paris que le noyau du groupe se formait autour d’Ambroise et de Jérémie. Et ce n’est que plus tard que Christophe vint achever cette formation…
Il se trouve que je ne suis pas allée seule à ce concert, puisqu’apprenant sa tenue, j’avais conquis les foules avec un teasing absolument époustouflant… (ou pas).
Quoiqu’il en soit, Fred2baro m’accompagnait pour l’événement et se chargeait de la partie images/vidéos.
Pour la Blugture, il réussit même à glaner une interview, dans un pur style improvisé… Et en toute modestie, je vous transmets dès à présent cette approche à-corps-rapprochés du groupe.
Quoiqu’il en soit, Fred2baro m’accompagnait pour l’événement et se chargeait de la partie images/vidéos.
Pour la Blugture, il réussit même à glaner une interview, dans un pur style improvisé… Et en toute modestie, je vous transmets dès à présent cette approche à-corps-rapprochés du groupe.
Entretien réalisé par Fred2baro, avec la généreuse participation du groupe Revolver, Square Jean XXIII, Paris, le 26/07/09.
N’étant pas coutumière de l’interview improvisée, ni même des rencontres avec les artistes, j’ai suivi de loin ces quelques événements… ne lâchant que l’ultime question que je rêve intimement de poser depuis des années aux artistes : “Gèrent-ils eux mêmes leur MySpace ?”. Non mais c’est vrai quoi… Si je me doute que les groupes de renommée nationale/internationale de longue durée confient cette tâche à d’autres… Je me pose souvent la question pour les jeunes groupes. Il est certain qu’au tout début l’impulsion vient de l’intérieur… Mais ensuite ?
Et bien… la réponse fut ainsi en demi-teinte… rassurante pour les fans environnantes… (des demoiselles, vous n’en douterez point) : oui, et non. (Haha ! je vous ai bien eus !)
Et bien… la réponse fut ainsi en demi-teinte… rassurante pour les fans environnantes… (des demoiselles, vous n’en douterez point) : oui, et non. (Haha ! je vous ai bien eus !)
En bref, j’ai bien accroché sur ce concert bucolique… et pense aller voir à la rentrée ce que Revolver a à offrir en salle.
Une rencontre pétillante avec de jeunes musiciens de talent… qui j’en suis sûre iront loin.
Bravo à eux, donc. Et je les remercie particulièrement… pour l’entretien… mais aussi parce qu’une formation de ce type avec un violoncelliste, ça ne se voit pas tous les jours… Et ceux qui me connaissent… connaissent également mon amour pour le violoncelle. Que j’aimerais tant incarner. Posséder. Faire vibrer, pour lui rendre ce qu’il me donne en mille.
Bravo à eux, donc. Et je les remercie particulièrement… pour l’entretien… mais aussi parce qu’une formation de ce type avec un violoncelliste, ça ne se voit pas tous les jours… Et ceux qui me connaissent… connaissent également mon amour pour le violoncelle. Que j’aimerais tant incarner. Posséder. Faire vibrer, pour lui rendre ce qu’il me donne en mille.
Et pour se quitter dans la joie et la bonne humeur, je vous invite à écouter cette chanson, qui j’en suis sûre vous fera passer un bon début de journée :
Revolver – Get Around Town (extrait de l’album “Music For A While”).
[Je m'aperçois que j'ai totalement laissé de côté l'aspect musical de la chose... Mais il se trouve que vous avez aussi des oreilles... et qu'ils expliquent eux-mêmes très bien le pourquoi du comment.]
A bientôt !
Wordiz fait parler les mots
14:13 Publié par FredL'actualité de wordiz sur leur blog.
Interview de Philippe Triem , co-fondateur de Wordiz.fr :
J'aime lire, à haute voix... j'aime entendre lire à haute voix. Dites moi, quand est-ce la dernière fois que vous avez lu à haute voix ? Essayez avec cette citation de La Rochefoucauld :
On est un peu obligé de la lire au moins deux fois cette phrase... pour placer les silences au bon endroit et jouer avec le ton comme on jouerait avec une guitare... Appuyer sur un mot et dire doucement un autre... "Chasteté" laisse passer un léger filet d'air entre la langue et le palais et le mot "vertus" est vite masqué par le "ou" de "souvent". On se plaît à faire la liaison entre le t de "savent" et "arranger" qui tapent et semblent vouloir réveiller le lecteur de l'illusion qu'il se faisait de certaines apparences.Ce que nous prenons pour des vertus n'est souvent qu'un assemblage de diverses actions et de divers intérêts, que la fortune ou notre industrie savent arranger ; et ce n'est pas toujours par valeur et par chasteté que les hommes sont vaillants, et que les femmes sont chastes.
Du coup l'arrivée dans ma vie d'un site comme Wordiz a été une révélation. Non pas que je ne connaissais pas les livres audios (un de mes amis dirige une société d'édition de livre audio) . Non, c'est la qualité et le support qui m'ont émerveillés.
La qualité d'abord, c'est que les textes sont lus par des comédiens chevronnés, ici Pierre-Jean Cherer :
Mais ici, c'est juste l'acteur qui d'une manière improvisée a bien voulu me lire un texte, en allant sur le site vous ferez la découverte de textes beaucoup plus longs et nettement plus travaillés dans le fond sonore.
J'en profite de parler du support pour dire mon admiration pour Christian le régisseur/ programmeur web :
Jonglant entre fichier audio et édition de son... Il passe à la programmation d'interface Facebook ou Twitter en un click de souris. A l'oreille d'un ingénieur du son il sait coupler le savoir faire d'un programmeur 2.0. Au tour Elodie Hubert de nous dire quelques citations pas piquées des hannetons :P.
C'est un petit miracle que d'avoir au bout de ses twits et dans son facebook un bout d'Apollinaire ou de George Sand, de pouvoir dire des mots d'esprit grâce à Voltaire ou les enquêtes sans pareille de Sir Conan Doyle... C'est le premier service à ma connaissance qui le fasse avec autant d'application. Connectant le monde littéraire et les mondes sociaux.
Vraiment je suis réellement fier de les avoir rencontrés parce qu'au rythme d'une petite poésie par jour ou d'une citation, on rigole, on devient pensif... On s'extrait du monde... et on écoute combien l'esprit humain a en lui des ressources de toute beauté...
Merci à la petite fée qui m'a renseigné sur cette trés belle innovation culturelle, j'ai nommée Elise, de Wordiz.
[Lebateleur] Un exemple de collaboration inter-générationnelle ... les bretons
08:21 Publié par Fred
Il y a de belle rencontre sur le net, des rencontres intellectuels dont on sent en 140 caractères qu'il y a de la belle intelligence, celle de l'ouverture d'esprit , de la curiosité et d'une certaine réactivité. Merci à Le Bateleur de faire partie de mes auteurs..
Festival des vieilles charrues,
La prestation chantée et percussives que proposent ces deux chanteurs en langue bretonne d'un chant, traditionnel, accompagné par une formation de jeunes percussionnistes à bidons et solides
biceps,
fait plaisir à voir.
On aimerait assiter plus souvent à des rencontres de générations et de styles aussi différents alors que les "continents âges" ont tendance à dériver.
Bien sur, ici il y a un élément commun sous-jacent qui explique cette heureuse rencontre :
la culture !
et mieux encore (pire pour certain*) la tradition
***************Un plaisir pur à écouter et à voir!
Merci à FRED2BARO via Carole_Fabre
Festival des vieilles charrues,
La prestation chantée et percussives que proposent ces deux chanteurs en langue bretonne d'un chant, traditionnel, accompagné par une formation de jeunes percussionnistes à bidons et solides
biceps,
fait plaisir à voir.
On aimerait assiter plus souvent à des rencontres de générations et de styles aussi différents alors que les "continents âges" ont tendance à dériver.
Bien sur, ici il y a un élément commun sous-jacent qui explique cette heureuse rencontre :
la culture !
et mieux encore (pire pour certain*) la tradition
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Merci à FRED2BARO via Carole_Fabre