Quand j'ai vu la bande annonce des Beaux Gosses, j'ai trouvé ça hilarant! Pourtant rien d’original au synopsis : Hervé a 14 ans, il est pas très beau, son meilleur est obsédé par les films X et il vit seul avec sa mère un peu intrusive.
Riad Sattouf ça me dit quelque chose... il a du faire d'autres films? Non c'est un auteur-dessinateur de bandes dessinées. Son sujet de prédilection: les amours adolescentes. Après quelques bons retours, je me retrouve dans la salle obscure. Et je ris...mais pas à l'américaine pour des situations improbables, non je ris devant tant de vérité.
J'ai moi-même été assistante de français et je me suis retrouvée à enseigner à des élèves de 14 ans. La tension sexuelle est clairement palpable. Toute l'énergie est consacrée à cet enjeu! Et si je mélangeais ces souvenirs avec mes propres souvenirs du collège, ça donnerait à peu près ce film.
Tout est là, Mamoud qui a bizarrement toujours une main sous la table, la mère qui cherche à tout prix à être jeune, le groupe de geeks, le vrai beau gosse dont toutes les filles sont folles, le prof de littérature torturé et à tendance gothique, l'assistante d'anglais percée de partout... même l'acné paraît vraie !
Ce qui est flagrant, c'est qu'il ne veut pas sortir avec une fille en particulier, il veut sortir avec n'importe quelle fille... mais attention, pas la grosse moche qui ressemble à une calculatrice.
Ce qui m'a plu aussi, c'est de voir l'autre côté. J'ai toujours été une fille, j'ai vécu mon adolescence de filles, et j'ai jamais su comment ça se passait pour les garçons. On les traitait d'immatures, on était loin de la vérité! Les garçons ne sont certes pas épargnés dans cette histoire, et les filles sont jolies et incompréhensibles, comme à leur habitude.
Un petit bijou d'authenticité!
Bande annonce :
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