Marion est une jeune femme délicieusement épicée. La première fois que je l'ai croisée, je ne connaissais pas son blog, et les histoires pleines de sincérité et d'humour qu'elle y racontait. J'ai appris à la connaître. Entre bridget Jones , et Carrie Bradshaw et en même temps rien de tout cela, elle a ce coté dangereux et mystérieux qui la rend totalement irrésistible et dont je suis franchement fan ! Merci d'écrire pour la blugture. :) Je suis fier d'avoir pu lui procurer ce livre dont elle fait ici la chronique :
Je l’ai fini dans le week-end, il faisait beau, c’était le moment de bouquiner en terrasse. Quoi que je ne recommande pas la lecture de ce livre en public, couverture tournée vers le monde. Les gens se posent des questions.
J’ai lu quelques critiques sur les blogs, certains l’ont trouvé trash, scato ou écœurant.
Oui il l’est, pas mais seulement.
L’histoire est celle d’Hélène, qui a une aversion pour l’hygiénisme, les gens qui refusent les odeurs et toutes autres sortent de fluides corporels. En surface, l’histoire traite de ça, de descriptions plus qu’intimes, de ces choses qui dérangent, qui troublent, les questions qu’on se pose sans jamais oser le dire. Soyons clairs, si vous avez un humour pipi-caca, si les premières pages qui traitent d’hémorroïdes vous mettent dans une hilarité grasse, passez votre chemin.
Les autres vous pouvez rester : tour à tour vous vous prendrez à détester l’héroïne du bouquin, à vous demander s’il ne faut pas l’enfermer dans un asile, vous tremblerez un peu, n’aurez plus faim du tout, et au final vous comprendrez que le livre raconte une blessure plus profonde. Au départ, cette blessure, je me suis dis que l’héroïne était tellement cinglée qu’elle l’avait inventée, comme tout ce qu’elle raconte d’ailleurs, faisant d’elle une sorte de mythomane mystique et crado. Mais dans les dernières pages, j’ai pigé, et j’ai failli verser une larme. Mais je suis émotive.
Le bouquin est à 70% autobiographique, l’auteur ne veut pas que ses parents le lisent. On la comprend. Je me demande encore quelle est la part du vrai du faux dans le récit.
Je ne déflore pas le bouquin, pour rester dans les métaphores corporelles, et vous laisse le choix d’y aller, ou non.
En plus, il y a un blog : http://www.zones-humides.fr/