Voilà ça m'est arrivé par Mail , d'une amie.. et j'ai trouvé le texte suffisement bon pour être mis en ligne, Il aurait pu aller sur voldemag ou les bridgets. Mais je ne connais pas assez les auteurs pour pouvoir poster comme ça ... et comme ça a un rapport avec le spectacle que j'ai pu voir et surtout que c'est super drôle, ben voilà je vous le donne.. voilà c'est cadeau et (un peu) hors contexte éditorial..
Bonne lecture
à toi Béa :
Bonne lecture
à toi Béa :
Vouloir faire autre chose que son quotidien un vendredi 13 relève de la grande aventure.
Il faut être de nature particulièrement courageuse et vaillante, une véritable Indiana Jones en jupette, une amatrice inconditionnelle du risque maximum !
Non pas que je sois superstitieuse, non, mais j’avais déjà testé le vendredi 13 février, jour de la sainte Béatrice, et un couplé pareil, ça n’arrive qu’une fois ! Par conséquent, ce jour là, résolument positive, je m’étais lancée dans les jeux de hasard, j’avais coché, gratté, compté, évalué, et je n’avais…rien gagné. Cela aurait du me servir d’avertissement. Que nenni, la nature humaine est ainsi faite, elle ne retient rien de ses expériences passées…
Voilà donc que les bizarreries du calendrier me mettent en présence d’un nouveau vendredi 13, en mars celui là. Et c’est justement cette date qu’ont choisi des amis bien intentionnés pour m’offrir, à l’occasion de mes 46 balais, 2 places pour aller voir le spectacle de Pietragalla, Marco polo.
Pietragalla, j’en avais entendu parler, ancienne danseuse étoile à l’opéra de Paris, mais bon, sans plus, les tutus et les chaussons, c’est jolis, mais ce n’est pas ça qui me transportent : certainement suis-je dotée d’une inculture profonde en danse classique. Mais ce ballet sort visiblement de l’ordinaire, m’annonce t-on, danse moderne et hip hop en sont les fondamentaux. Génial ! (Pensée attendrie pour mes 3 généreux donateurs)
Me voilà donc sur mon 31, vendredi soir (le 13, pas le 31 pour ceux qui ont du mal à suivre), flanquée de l’époux qui m’escorte, assise au milieu du palais des Congrès.
Et j’en prends plein les yeux, des corps distordus à couper le souffle, un décor numérique spectaculaire, une musique envoûtante. Un rêve de lumière, un vrai pied où l'imprévu exotique surprend à chaque tournant. Bref, magnifique ! Une superbe soirée…. jusqu’à….l’entracte…
L’entracte : mon accompagnateur quitte sa place muni de sa prostate en bandoulière.
Je regarde donc la salle, histoire de passer le temps, et tombe sur un type qui me regarde avec insistance, quelques rangs plus bas.
Pour votre information personnelle, j’ai appris à cataloguer les mecs sur 9 catégories :
1° catégorie, les bô, 2° catégorie, les séducteurs, 3° catégorie, les copains, etc…jusqu’à la 9° catégorie où sont classés avec le coït à 4 secondes et 2 dixièmes (ça existe !), ceux qui s’enduisent les aisselles de l’urine de Brad Pitt pour faire plus viril (ça existe aussi ! si, si !). Évidemment, les hommes peuvent monter ou descendre de catégories selon les circonstances, ainsi une catégorie 1 peut déchoir en 9, mais pas le contraire, etc…
Je suis donc en présence d’une catégorie 1, labellisée AAAAA (oui, comme les andouillettes, et je décline toutes responsabilités concernant les associations d’idées dépravées que vous ne manquerez pas d’avoir), un très, très bel homme, brun, grand, lèvres sensuelles, allure élancée, il se retourne pour la troisième fois pour me regarder, MOI !
Ahh, quelles délicieuses sensations ! C’est donc ça le vendredi 13 ! Je suis au nirvana. !
Mais voilà qu’il fouille dans sa poche, en sort papier et stylo, se lève et se dirige droit vers moi de sa démarche souple et féline. Mamamia ! S’il me demande mon numéro de téléphone, qu’est ce que je dis, d’ailleurs, c’est quoi, mon numéro ? Incapable d’aligner 2 pensées cohérentes (le premier qui dit «c’est normal, t’es blonde», je le tue !), je retiens mon souffle, rentre le ventre, esquisse un sourire engageant, il arrive enfin à ma hauteur……..…..et me dépasse pour s’arrêter 1 rang au dessus de moi juste derrière. Il se penche, dégoulinant d’amour (Écœurant !), en demandant un autographe à une superbe brune, probablement danseuse célèbre, dont je ne connais pas le nom, dont je ne VEUX pas connaître le nom …..Pétasse….
Vendredi 13 à la c…. !!!!!!!!
Voilà, c’est pathétique, ma grande aventure a durée exactement 2 minutes et 15 secondes, (c’est quand même mieux que la catégorie 9.), ça m’apprendra à ne pas mettre mes lunettes. Comme dirait Vauvenargues, nous nous consolons rarement des grandes humiliations, nous les oublions.
Un moment plus tard, alors que j’essayais d’éviter la mort par asphyxie à mon ego durement éprouvé, l’époux revint de ses toilettes, le pas léger, évidemment, puisque sa vessie était vide. Il me dit, enthousiaste :
- Ça va ? Vraiment sympa cette soirée !
- Oui. (Petite voix et soupirs)
Il me répondit, sourire enjôleur en coin, sa prostate à la dérive regardant droit dans les yeux mon périnée flottant :
- T’ai-je déjà dis que tu étais très jolie ce soir ?
Ahhh, mon séducteur de mari !!!!! Quel homme !!!!!
Oui, c’est finalement une très belle soirée que nous avons passée là !
Bizatous !
Béa
Il faut être de nature particulièrement courageuse et vaillante, une véritable Indiana Jones en jupette, une amatrice inconditionnelle du risque maximum !
Non pas que je sois superstitieuse, non, mais j’avais déjà testé le vendredi 13 février, jour de la sainte Béatrice, et un couplé pareil, ça n’arrive qu’une fois ! Par conséquent, ce jour là, résolument positive, je m’étais lancée dans les jeux de hasard, j’avais coché, gratté, compté, évalué, et je n’avais…rien gagné. Cela aurait du me servir d’avertissement. Que nenni, la nature humaine est ainsi faite, elle ne retient rien de ses expériences passées…
Voilà donc que les bizarreries du calendrier me mettent en présence d’un nouveau vendredi 13, en mars celui là. Et c’est justement cette date qu’ont choisi des amis bien intentionnés pour m’offrir, à l’occasion de mes 46 balais, 2 places pour aller voir le spectacle de Pietragalla, Marco polo.
Pietragalla, j’en avais entendu parler, ancienne danseuse étoile à l’opéra de Paris, mais bon, sans plus, les tutus et les chaussons, c’est jolis, mais ce n’est pas ça qui me transportent : certainement suis-je dotée d’une inculture profonde en danse classique. Mais ce ballet sort visiblement de l’ordinaire, m’annonce t-on, danse moderne et hip hop en sont les fondamentaux. Génial ! (Pensée attendrie pour mes 3 généreux donateurs)
Me voilà donc sur mon 31, vendredi soir (le 13, pas le 31 pour ceux qui ont du mal à suivre), flanquée de l’époux qui m’escorte, assise au milieu du palais des Congrès.
Et j’en prends plein les yeux, des corps distordus à couper le souffle, un décor numérique spectaculaire, une musique envoûtante. Un rêve de lumière, un vrai pied où l'imprévu exotique surprend à chaque tournant. Bref, magnifique ! Une superbe soirée…. jusqu’à….l’entracte…
L’entracte : mon accompagnateur quitte sa place muni de sa prostate en bandoulière.
Je regarde donc la salle, histoire de passer le temps, et tombe sur un type qui me regarde avec insistance, quelques rangs plus bas.
Pour votre information personnelle, j’ai appris à cataloguer les mecs sur 9 catégories :
1° catégorie, les bô, 2° catégorie, les séducteurs, 3° catégorie, les copains, etc…jusqu’à la 9° catégorie où sont classés avec le coït à 4 secondes et 2 dixièmes (ça existe !), ceux qui s’enduisent les aisselles de l’urine de Brad Pitt pour faire plus viril (ça existe aussi ! si, si !). Évidemment, les hommes peuvent monter ou descendre de catégories selon les circonstances, ainsi une catégorie 1 peut déchoir en 9, mais pas le contraire, etc…
Je suis donc en présence d’une catégorie 1, labellisée AAAAA (oui, comme les andouillettes, et je décline toutes responsabilités concernant les associations d’idées dépravées que vous ne manquerez pas d’avoir), un très, très bel homme, brun, grand, lèvres sensuelles, allure élancée, il se retourne pour la troisième fois pour me regarder, MOI !
Ahh, quelles délicieuses sensations ! C’est donc ça le vendredi 13 ! Je suis au nirvana. !
Mais voilà qu’il fouille dans sa poche, en sort papier et stylo, se lève et se dirige droit vers moi de sa démarche souple et féline. Mamamia ! S’il me demande mon numéro de téléphone, qu’est ce que je dis, d’ailleurs, c’est quoi, mon numéro ? Incapable d’aligner 2 pensées cohérentes (le premier qui dit «c’est normal, t’es blonde», je le tue !), je retiens mon souffle, rentre le ventre, esquisse un sourire engageant, il arrive enfin à ma hauteur……..…..et me dépasse pour s’arrêter 1 rang au dessus de moi juste derrière. Il se penche, dégoulinant d’amour (Écœurant !), en demandant un autographe à une superbe brune, probablement danseuse célèbre, dont je ne connais pas le nom, dont je ne VEUX pas connaître le nom …..Pétasse….
Vendredi 13 à la c…. !!!!!!!!
Voilà, c’est pathétique, ma grande aventure a durée exactement 2 minutes et 15 secondes, (c’est quand même mieux que la catégorie 9.), ça m’apprendra à ne pas mettre mes lunettes. Comme dirait Vauvenargues, nous nous consolons rarement des grandes humiliations, nous les oublions.
Un moment plus tard, alors que j’essayais d’éviter la mort par asphyxie à mon ego durement éprouvé, l’époux revint de ses toilettes, le pas léger, évidemment, puisque sa vessie était vide. Il me dit, enthousiaste :
- Ça va ? Vraiment sympa cette soirée !
- Oui. (Petite voix et soupirs)
Il me répondit, sourire enjôleur en coin, sa prostate à la dérive regardant droit dans les yeux mon périnée flottant :
- T’ai-je déjà dis que tu étais très jolie ce soir ?
Ahhh, mon séducteur de mari !!!!! Quel homme !!!!!
Oui, c’est finalement une très belle soirée que nous avons passée là !
Bizatous !
Béa