[Merci Sebika]
Des semaines que j’en rêvais.
Enfin, l’événement qui devait illuminer ma soirée arriva. Déjà ravie par ce que je venais de voir, j’attendais sereinement la suite. Avec une once d’excitation.
Et de retenir mon souffle. Et de m’ennuyer, jusqu’à l’agacement.
Si quelques passages ont retenu mon attention et m’ont charmée, l’intégralité de ce ballet MC 14/22 “Ceci est mon corps” ne m’a pas séduite. Et c’est peu dire.
Angelin Preljocaj chorégraphie ici un ballet pour douze danseurs, ce qui m’enchantais vraiment a priori, ayant vu ce qu’un corps de ballet uniquement masculin, lors du Sacre du Printemps, pouvait dégager… et au final, ni le thème (que je n’avais pas consulté au préalable), ni le ballet en lui même ne m’ont plu (sans parler de la musique, qui malheureusement n’aura ce soir fait que renforcer mes palpitations).
D’entendre la salle pouffer sans cesse. Et de me voir moi même prise au fou rire à deux reprises… aux moments pourtant les plus intenses de ce martyr conté… A tel point que mon second fou rire aura été provoqué par une étrange ressemblance… avec une scène de Holy Grail, des Monty Pythons… (Que tu pourras voir à la fin de ce billet.)
[Je vous envoie vers une vidéo, pour que vous ayiez une idée de ce qu'est ce ballet. A savoir que cette séquence fait partie de ce que j'ai le plus apprécié des quelques 55 minutes de cette représentation. Je pense que les 25 premières ont été les plus rudes... après j'ai apprécié plusieurs passages... malgré ces deux fous rires... dus, je pense en partie à ma "déception" et aussi pour beaucoup à la tension générée par le ballet lui-même. Cette vidéo me permet d'ailleurs de voir des détails qui ne s'étaient dévoilés ce soir... étant donné ma place, au 4ème balcon. Notons que je pense que personne n'est sorti indemne de cette expérience, qui fut, comme vous le constaterez, assez intense et impressionnante !]
Soirée mitigée, donc, avec de très belles découvertes, et une exception qui confirme la règle… Ceci dit, je dois reconnaître à l’Opéra de Paris d’avoir parfaitement rythmé cette soirée, en offrant trois ballets répartissant la mixité sur un équilibre parfait, d’un extrême à l’autre… Un très bel hommage au corps. Aux corps.
Quelle soirée !
Rien de plus à ajouter… à cela près que je reviens assurément très, très bientôt, avec plusieurs sessions d’opéra… des livres et des albums !
(Non, mais voilà quoi, étrange histoire que d’avoir un fou rire à l’opéra !)
… OU QUAND l’EXCEPTION DÉPASSE VOTRE IMAGINATION
Mai, joli mois de mai. Tu m’emmenais à l’opéra, en cette belle soirée de printemps.Des semaines que j’en rêvais.
Une soirée, trois ballets. A l’Opéra Garnier. Appâtée par l’affiche et ce nom chéri… Angelin Preljocaj, chantre de joies passées.
Une soirée que j’attendais avec une crainte retenue. La danse contemporaine ne faisant pas vraiment partie de mes idolâtries…. Et je me rendais à cette soirée, certaine que le dernier volet de la soirée ne pourrait être qu’enchantement.
Une soirée que j’attendais avec une crainte retenue. La danse contemporaine ne faisant pas vraiment partie de mes idolâtries…. Et je me rendais à cette soirée, certaine que le dernier volet de la soirée ne pourrait être qu’enchantement.
Trois chorégraphes pour trois ballets.
Lever de rideau sur Hark !, en création mondiale.
Conçu par Emanuel Gat, de la chorégraphie aux costumes, en passant par les lumières, sur des musiques de John Dowland, ce ballet a de quoi surprendre.
L’austérité de cet ensemble pour treize danseuses m’a de prime abord laissée perplexe… Cela avant que la musique et les choeurs ne se chargent de m’attaquer en traître par les sentiments. Une fois la magie perpétuée et les larmes étouffées dans leurs orbites, je me laissais attendrir par ces corps ondulants, dans une atmosphère confinée et sereine.
Fermeture du rideau. Applaudissements chaleureux, mais sans fanfares… dans l’attente du noir tant espéré, vers le second ballet.
Conçu par Emanuel Gat, de la chorégraphie aux costumes, en passant par les lumières, sur des musiques de John Dowland, ce ballet a de quoi surprendre.
L’austérité de cet ensemble pour treize danseuses m’a de prime abord laissée perplexe… Cela avant que la musique et les choeurs ne se chargent de m’attaquer en traître par les sentiments. Une fois la magie perpétuée et les larmes étouffées dans leurs orbites, je me laissais attendrir par ces corps ondulants, dans une atmosphère confinée et sereine.
Fermeture du rideau. Applaudissements chaleureux, mais sans fanfares… dans l’attente du noir tant espéré, vers le second ballet.
White Darkness se veut de suite séducteur.
Une troupe mixte de dix danseurs entrent, couple par couple, sur la scène mythique.
Une mise en scène et un décors discrets mais cependant remarquables… la chorégraphie de Nacho Duato est d’une poésie troublante…
Une troupe mixte de dix danseurs entrent, couple par couple, sur la scène mythique.
Une mise en scène et un décors discrets mais cependant remarquables… la chorégraphie de Nacho Duato est d’une poésie troublante…
Les cordes m’ont transportée, le récit m’a tenue en haleine… jusqu’à ce que le rideau fiévreux tombe sur cette féérie éveillée.
Sous un tonnerre d’applaudissements.Enfin, l’événement qui devait illuminer ma soirée arriva. Déjà ravie par ce que je venais de voir, j’attendais sereinement la suite. Avec une once d’excitation.
Et de retenir mon souffle. Et de m’ennuyer, jusqu’à l’agacement.
Si quelques passages ont retenu mon attention et m’ont charmée, l’intégralité de ce ballet MC 14/22 “Ceci est mon corps” ne m’a pas séduite. Et c’est peu dire.
Angelin Preljocaj chorégraphie ici un ballet pour douze danseurs, ce qui m’enchantais vraiment a priori, ayant vu ce qu’un corps de ballet uniquement masculin, lors du Sacre du Printemps, pouvait dégager… et au final, ni le thème (que je n’avais pas consulté au préalable), ni le ballet en lui même ne m’ont plu (sans parler de la musique, qui malheureusement n’aura ce soir fait que renforcer mes palpitations).
D’entendre la salle pouffer sans cesse. Et de me voir moi même prise au fou rire à deux reprises… aux moments pourtant les plus intenses de ce martyr conté… A tel point que mon second fou rire aura été provoqué par une étrange ressemblance… avec une scène de Holy Grail, des Monty Pythons… (Que tu pourras voir à la fin de ce billet.)
[Je vous envoie vers une vidéo, pour que vous ayiez une idée de ce qu'est ce ballet. A savoir que cette séquence fait partie de ce que j'ai le plus apprécié des quelques 55 minutes de cette représentation. Je pense que les 25 premières ont été les plus rudes... après j'ai apprécié plusieurs passages... malgré ces deux fous rires... dus, je pense en partie à ma "déception" et aussi pour beaucoup à la tension générée par le ballet lui-même. Cette vidéo me permet d'ailleurs de voir des détails qui ne s'étaient dévoilés ce soir... étant donné ma place, au 4ème balcon. Notons que je pense que personne n'est sorti indemne de cette expérience, qui fut, comme vous le constaterez, assez intense et impressionnante !]
Soirée mitigée, donc, avec de très belles découvertes, et une exception qui confirme la règle… Ceci dit, je dois reconnaître à l’Opéra de Paris d’avoir parfaitement rythmé cette soirée, en offrant trois ballets répartissant la mixité sur un équilibre parfait, d’un extrême à l’autre… Un très bel hommage au corps. Aux corps.
Quelle soirée !
Rien de plus à ajouter… à cela près que je reviens assurément très, très bientôt, avec plusieurs sessions d’opéra… des livres et des albums !
Chicken !
(Non, mais voilà quoi, étrange histoire que d’avoir un fou rire à l’opéra !)