« UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS…»
… Mais comme je suis gourmande, j’ai choisi les deux.
Et bien plus encore.
Comme je vous le contais précédemment, samedi dernier, je me rendais de bon coeur à la représentation des ballets d’Emanuel Gat, de Nacho Duato et d’Angelin Preljocaj. Soirée prévue de longue date…
Plus spontanément, la veille, je commandais de nouvelles places de ballet et opéra.
Plus spontanément, la veille, je commandais de nouvelles places de ballet et opéra.
Cette fois-ci j’ai préféré bruiter moi-même à la bouche les clichés.
Au téléphone portable. Piètre qualité. Qu’importe !
Voici comment j’assistais lundi à une nouvelle représentation à l’Opéra Garnier. Classique, histoire de se renouveler. Et cette fois plus que bien placée, comme je l’aime… Près des cieux peints par Marc Chagall, dominant la scène… Place 22, soit au premier rang de l’amphithéâtre du quatrième balcon… Merveille des merveilles.
Quand le démon de l’opéra me prend, rien de peut plus m’arrêter… tout alors me semble merveilleux. Et puis il faut dire que les ballets sont à un prix plus qu’abordable à l’Opéra de Paris. Alors pourquoi se priver ?
Onéguine n’a donc plus de secrets pour moi.
L‘Opéra de Paris proposait donc une reprise de ce ballet en trois actes, chorégraphié par le sud-africain John Cranko (décédé il y a de cela plus de trente ans), sur des extraits choisis de musiques de Tchaïkovski (et sans reprendre la composition initiale, puisque la musique a ici été pensée par Kurt-Heinz Stolze, qui préfère emprunter ça et là au répertoire de Thaïkovski des extraits à sa convenance)… reprise marquant l’entrée de l’oeuvre au répertoire de l’Opéra de Paris.
L‘Opéra de Paris proposait donc une reprise de ce ballet en trois actes, chorégraphié par le sud-africain John Cranko (décédé il y a de cela plus de trente ans), sur des extraits choisis de musiques de Tchaïkovski (et sans reprendre la composition initiale, puisque la musique a ici été pensée par Kurt-Heinz Stolze, qui préfère emprunter ça et là au répertoire de Thaïkovski des extraits à sa convenance)… reprise marquant l’entrée de l’oeuvre au répertoire de l’Opéra de Paris.
Dandy de son état, Eugène Onéguine - célèbre figure de la littérature russe née sous la plume d’Alexandre Pouchkine - rencontre, par le biais de son ami Vladimir Lenski, la jeune Tatiana qui dès le premier regard en tombe éperdument amoureuse. Déclanchant les passions les plus troubles et jouant avec l’amour, Onéguine, plutôt que de céder aux avances de la douce Tatiana, préfère fôlatrer avec Olga, soeur de la jeune femme et fiancée de son jeune ami poète… De désespoir, Vladimir Lenski provoque Onéguine en duel… à l’issue duquel il perdra la vie… Dix ans plus tard, la route d’Onéguine croise à nouveau celle de Taniana, sous d’autres auspices…
Cruelle destinée que celle contée par Pouchkine, reprise ici par John Cranko, dans une chorégraphie très théâtrale, où le romantisme et les passions s’exacerbent…
Rythmés par les mélodies de Tchaïkovski jouées en direct par l’orchestre de l’Opéra national de Paris… les danseurs évoluent sur une scène invitant au rêve, dans des décors absolument remarquables.
Rythmés par les mélodies de Tchaïkovski jouées en direct par l’orchestre de l’Opéra national de Paris… les danseurs évoluent sur une scène invitant au rêve, dans des décors absolument remarquables.
Sans comparaison aucune possible avec les ballets contemporains présentés plus tôt… Onéguine est d’une finesse et d’une sensibilité rare…
Si vous souffrez d’une âme romantique, tout comme moi, je ne peux que vous conseiller de vous rendre sous la voûte de l’Opéra Garnier, contempler l’accomplissement de cette dramatique rêverie éveillée… puisqu’elle se donne jusqu’au 20 mai 2009.
Enfin, parce que tout a nécessairement une fin mais qu’il est toujours bon de livrer quelques derniers coups de coeur…
Je ne saurais que vous recommander chaudement les lectures suivantes :
Je ne saurais que vous recommander chaudement les lectures suivantes :
* Syngué sabour, Pierre de patience, de l’écrivain franco-afghan Atiq Rahimi, primé en novembre dernier du prix Goncourt. Ouvrage à la lecture très fluide… contant une histoire plus que singulière. La forme elle même de ce récit ne m’a pas nécessairement séduite entièrement, mais je ne saurais que vous y conduire… Pour bien des raisons.
* Ritournelle de la faim, ensuite, du dernier nobelisé J.-M. G. Le Clézio… Simplement parfait.
* Le Plagiat par anticipation, pour finir, par Pierre Bayard. Parce qu’il est toujours bon de voir que les méninges de certains fonctionnent dans le bon sens. [A moins que ce ne soit le contraire ?] N’hésitez pas, d’ailleurs, à jeter un oeil attentif au reste de sa bibliographie. Le sourire vous montera aux lèvres.
Je crains de devoir vous abandonner… mais pour revenir une fois de plus très vite… le mois de mai ne faisant que commencer vers de nombreuses escapades printanières…
Ia doumaïou chto ana ievo lioubit.