J'ai eu la chance de me retrouver à la finale du fameux tremplin Rock Emergenza le dimanche 14 à l'Elysée Montmartre. Pour la petite histoire, ça faisait des années que j'étais pas allée à l'Elysée, alors qu'à une époque, c'était ma salle parisienne préférée.
Je n'étais pas là pour soutenir un groupe, j'ai retrouvé des potes sur place – au carré VIP! La dernière fois que des amis ont participé au festival Emergenza, c'était il y a une décennie environ, mais le principe n'a pas vraiment changé. J'aime bien le concept de venir voir un groupe que tu adores, le soutenir, l'aider à faire sa place dans le milieu de la musique.
Je n'étais pas là pour soutenir un groupe, j'ai retrouvé des potes sur place – au carré VIP! La dernière fois que des amis ont participé au festival Emergenza, c'était il y a une décennie environ, mais le principe n'a pas vraiment changé. J'aime bien le concept de venir voir un groupe que tu adores, le soutenir, l'aider à faire sa place dans le milieu de la musique.
Dans mon contexte, j'étais curieuse d'écouter de nouveaux groupes. Il y en avait pour tous les goûts: il y avait du rock, du funk, de la soul, de l'alternatif, un peu de punk... En 25 minutes c'est difficile de défendre ses couleurs, et pour nous spectateurs, on passe du coq à l'âne en 2 minutes de battements.
Et au milieu de cette effervescence, ce déploiement de talent, d'applaudissements à tout rompre, un groupe m'a chatouillé les oreilles par son énergie étonnante – j'ai donc écouté plus attentivement. En fin de compte, j'ai coupé court à ma socialisation pour me focaliser sur la scène. Un type en costard courrait d'un bout à l'autre de la scène, une guitare acoustique en bandoulière. Il m'a fait sourire par ses références continuelles à sa Normandie natale (même si je suis fière d'être rattachée au Languedoc).
Et puis surtout, mon pied n'a pas pu s'empêcher de battre le sol en mesure. Catégorisé dans « Chanson », je placerai le style proche de Matmatah, avec l'énergie de Déportivo, et - allez savoir pourquoi - un petit je-ne-sais-quoi de Tri Yann. Bon tout ça vient du même coin, ils ont été élevés à coup de Vieilles Charrues, et ce dès le biberon, donc forcément!
Moi je vois ça comme une relève du Rock Français, bien plus dynamique que ce que les BB Brunes ou autres ont à apporter.
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Pour écouter les autres titres, c’est sur MySpace : http://www.myspace.com/unangepassemusic